Histoire, dit-il, de profiter du va-et-vient des clients de la région qui s'approvisionnent dans le marché et dans les magasins en face de l'église. Il est bien placé pour parler des problèmes auxquels sont confrontés les habitants, surtout le dimanche. En effet, ces derniers ont du mal à se frayer un chemin à cause des embouteillages occasionnés par le flot de véhicules qui traversent la région. « Les conducteurs ont des soucis pour circuler le matin et l'après-midi après la sortie des classes. La circulation reste bloquée. Pa kone ki pou fer », observe-t-il.
Pour P. Mannick, habitant de Pont-Lardier, Bel-Air-Rivière-Sèche, l'absence régulière de policiers dans le centre du village de Bel-Air est la source des embouteillages. « C'est une véritable pagaille », dit-il. Les voitures, selon lui, viennent dans tous les sens, surtout l'après-midi. Chacun est pressé pour rentrer chez soi et cela crée un bouchon énorme qui, très souvent, se prolonge sur une longue distance.
« Je suis souvent témoin de disputes et d'injures entre conducteurs lorsque les esprits sont surchauffés. Faut-il attendre que ce problème s'aggrave pour que des mesures correctives soient prises ? » s'interroge-t-il.
Laval, habitant La Lucie, employé dans une entreprise à Flacq, doit passer tous les jours par Bel-Air pour se rendre sur son lieu de travail. « Outre la prolifération de la drogue dans cette région, l'embouteillage est l'un des principaux problèmes auxquels sont confrontés quotidiennement de nombreux habitants. Kouma ou kit ou lakaz ou komans strese, ou dimann ou ki koustik bizin fer pou travers Bel-Air avan ou rant dan travay », se demande-t-il.
Le dimanche, avant et après la messe, la situation est pire : les automobilistes ne savent plus où donner de la tête. « Avec le nombre de voitures qui a considérablement augmenté et le nombre croissant d'usagers de la route, la seule rue étroite dans le centre de Bel-Air doit être élargie. Ou il faut impérativement construire de nouvelles routes. C'est la seule façon de désenclaver le centre du village de Bel-Air », suggère Laval
Jayen, un chauffeur de taxi qui fait le trajet cinq ou six fois par jour entre Bel-Air et Flacq, abonde dans le même sens que Mannick. « On voit très rarement les policiers dans le centre de Bel-Air. La police doit prendre sa responsabilité et mettre bon ordre », insiste-t-il.
Les habitants de cette région souhaitent qu'une solution soit trouvée au plus vite. « Tou lezour pe tann aksidan dan Moris, me personn pa pe reazir pou trouv solision dan Bel-Air malgre bann gran proze ki pe fer », observe le chauffeur de taxi.
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