Tel est le projet que caressait le Seafarer’s Welfare Fund, et aujourd’hui devenu réalité. Les marins qui souhaitent se reposer à la Trevessa House, à Mer-Rouge, après par exemple une longue campagne de pêche en mer, auront ainsi la possibilité d’avoir un moyen de transport pour effectuer une tournée dans l’île.
L’Organisation internationale du travail a décrété le 25 juin Journée internationale des marins-pêcheurs. Le ministre Maudhoo soutient que si le commerce maritime a pris son essor dans le monde, « c’est grâce au travail de ces nombreux marins-pêcheurs ». Il poursuit : « Qu’importe la technologie qu’on utilise pour faire avancer le commerce maritime, on aura toujours besoin des marins pêcheurs. On ne pourra pas se passer de leurs services. Les marins-pêcheurs doivent être reconnus pour leurs justes valeurs, car ce sont des gens très courageux qui bravent les intempéries et les mers démontées, et qui passent le plus clair de leurs temps en mer pendant des mois, laissant à terre leurs familles. »
Le ministre de la Pêche rappelle que durant la période de Covid-19, les marins-pêcheurs « ont continué à travailler alors que de nombreux pays étaient en confinement » sanitaire. « Nous leur sommes très reconnaissants, car ils ont permis l’acheminement de denrées alimentaires et d’autres commodités à arriver à bon port. Le ministère, le Seafearer’s Welfare Fund, la Trevessa House, la Mauritius Sailor’s Home Society et le diocèse de Port-Louis sont, tous ensemble, en train de venir de l’avant avec des mesures pour améliorer la qualité de la vie des marins-pêcheurs qui viennent à Maurice », a-t-il affirmé.
Le ministre dit par ailleurs apprécier le geste du Seafarer Fund, qui met à la disposition des marins-pêcheurs un van de 15 places pour leur permettre de visiter le centre de la capitale et faire des promenades à travers l’île. « Cela leur permettra de dire au monde entier comment les marins-pêcheurs sont reçus à Maurice », a-t-il lancé.
Le président du Seafarer’s Welfare Fund, Doorjodhanlall Salandy, explique quant à lui qu’un séminaire de deux jours a été organisé pour débattre des changements intervenus dans le secteur maritime sur le plan de la technique et les effets de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. L’objectif, dit-il, est de voir comment on peut améliorer la qualité de la vie des marins-pêcheurs, qu’ils soient mauriciens ou étrangers.
« Il faut savoir que dans le secteur maritime à Maurice, il y a un manque de main-d’œuvre. Beaucoup de marins travaillent sur les bateaux, mais la plupart sont des étrangers. Nous allons également voir comment on peut encourager les jeunes à se joindre à ce secteur. » Il poursuit : « Au niveau du fonds, nous accordons des bourses d’études eux enfant de marins-pêcheurs pour le Higher School Certificate, et nous accordons une somme de Rs 25 000 pour chaque semestre. Sans les marins-pêcheurs, le monde cesserait de tourner. Il faut savoir que 90% du commerce maritime passe par eux », a-t-il affirmé.
Nouvelles connexes