Sécurité Routière: les Speed Cameras Ont Rapporté Rs 420 Millions l’Année Dernière

Pour 70 000 d’entre eux, ce n’était pas la première fois. Quant aux contraventions, plus de 210 000 ont été enregistrées l’année dernière. C’est ce que nous révèlent les chiffres compilés par la Traffic Branch.

Parmi les cinquante radars répartis sur nos routes, c’est celui qui se trouve au Triolet By Pass qui figure dans le Top 5, avec 8 537 contrevenants. Il est talonné par celui de Xavier Black River Road avec 7 478 infractions pour excès de vitesse, suivi de celui de Sadally, à la route Sivananda, avec 4 896, Beaux-Songes à Palma avec 4 859. Quant au radar de Coromandel, il se classe en dernière position avec 4 566 contrevenants.

Davantage de policiers

Cependant, ces appareils sont en veille depuis le 1er janvier. Cela fait suite à la décision du ministre des Infrastructures publiques Nando Bodha. La mesure sera effective jusqu’à ce que le système de permis à points soit revu.

En attendant, si certains automobilistes continuent de respecter la limite de vitesse, d’autres profitent de l’occasion pour rouler à tombeau ouvert. Selon le Chief Inspector Mohit Ramah, depuis que les radars ne flashent plus et que les points ne sont plus comptabilisés, le comportement des automobilistes a beaucoup changé. «Beaucoup d’automobilistes instinctivement ralentissent ou prennent des précautions à l’approche d’un radar. La majorité développe une habitude. Mais il est vrai qu’il y a un bon nombre d’automobilistes qui ne respectent pas la limite de vitesse», dit-il à l’express.

Mohit Ramah fait ressortir qu’il y a une présence accrue de policiers sur les routes. En effet, la Traffic Branch, la Divisional Traffic Police et la Divisional Supporting Unit sont sur le terrain régulièrement pour des contrôles plus stricts.

Quid de la nouvelle formule du permis à points ? Le chef inspecteur explique que les consultations sont en cours. Pour sa mise en oeuvre, il précise qu’il faut revoir les amendements à la loi, sans toutefois se prononcer davantage.

De son côté, Ben Buntipilly ancien conseiller en sécurité routière auprès du Bureau du Premier ministre et qui a conseillé le gouvernement pour l’introduction du permis à points et les radars, a indiqué qu’il réagira «en temps et lieu». «C’est trop prématuré pour faire une déclaration», a-t-il lancé.