Terre-Rouge–Verdun Fermée: Embouteillage Monstre à l'Entrée de Port-Louis

il y a 9 années, 10 mois - 28 Janvier 2015, lexpress.mu
Terre-Rouge–Verdun Fermée: Embouteillage Monstre à l'Entrée de Port-Louis
Cela fait une semaine déjà que la route Terre-Rouge–Verdun (M3) est fermée à la circulation. Depuis, les automobilistes qui l’empruntaient pour éviter Port-Louis n’ont d’autre choix que de passer par la capitale.

Ce qui provoque des embouteillages monstres sur l’autoroute M1 et M2 et à l’entrée de Port-Louis. Mais, même si pour l’heure aucun chiffre n’a été donné quant au flux de véhicules, les autorités s’accordent à dire qu’il a considérablement augmenté. Des mesures ont été prises afin de fluidifier le trafic.

Au ministère des Infrastructures publiques, on indique que la police se penche actuellement sur des alternatives, notamment à l’intention des automobilistes quittant le Nord pour se rendre à Port-Louis. Et dès aujourd’hui, mercredi 28 janvier, entre 7 h 30 et 9 h 30, une voie additionnelle sera ouverte à partir du rond-point de Riche-Terre jusqu’à celui du Quai D, avance le chef inspecteur Ashok Matur. «Il y aura trois voies pour fluidifier le trafic. La troisième est interdite aux poids lourds et aux autobus», précise-t-il.

Des mesures qui devraient soulager quelque peu des automobilistes frustrés par les embouteillages. Un habitant de Rose-Belle, qui travaille à Baie-du-Tombeau, nous explique que lorsque la route Terre-Rouge–Verdun était opérationnelle, il prenait trois quarts d’heure pour arriver au bureau. Mais, maintenant, pris dans les embouteillages à partir de Midlands, il met deux heures.

Ceux qui empruntent la route de Coromandel doivent également prendre leur mal en patience. Plusieurs automobilistes, en voulant éviter les embouteillages de l’autoroute M1, se rabattent sur l’ancienne route, alors que le trafic y est déjà dense.

«Ce qui est pire, ce sont les coûts additionnels que cela va engendrer sur le long terme», déclare Rajiv Ramtohul, un habitant de Pamplemousses et cadre dans une firme à Ébène. Il cite le coût de l’entretien de la voiture et une plus grande consommation d’essence, entre autres.