C'est une véritable offensive électrique que prépare la marque à l'étoile. Si elle a commencé timidement avec le SUV EQC en 2019, elle met désormais les bouchées doubles et prévoit de sortir des modèles à le pelle, pour faire baisser les émissions de CO2 au sein de sa gamme. En plus de l'EQC et du van EQV, disponible depuis peu, l'offre sur batteries de Mercedes va s'enrichir de quatre nouveaux modèle en 2021, puis de deux autres en 2022.
Du SUV compact à la berline de luxe
C'est le petit EQA qui ouvrira le bal dès le début de l'année, avec une présentation officielle prévue pour le 20 janvier et une commercialisation dans la foulée. Ce cousin électrique du GLA sera produit sur les mêmes chaînes de production en Allemagne, qui accueillent aussi les Classe A et Classe B, puis exporté sur la majorité des marchés étrangers où la marque est présente, à l'exception de la Chine qui recevra des modèles construits directement sur place dans l'usine de Beijing.
La première moitié de l'année verra aussi l'arrivée de la berline de luxe EQS, qui viendra compléter l'offre haut de gamme de Mercedes. Ce sera le premier véhicule à utiliser la nouvelle plate-forme MEA dédiée aux véhicules purement électriques les plus imposants de la marque. La berline EQE également prévue pour l'année prochaine reposera donc certainement dessus, mais l'EQB, lui aussi présenté en 2021, devrait pour sa part reprendre la base technique du GLB, le SUV 7 places du constructeur.
Deux autres SUV en 2022
Mercedes ne s'arrêtera pas là, puisque deux autres modèles viendront compléter l'offre électrique. Il s'agira des versions SUV de l'EQE et de l'EQS, qui seront produites aux Etats-Unis. Rien de surprenant à cela, puisque l'Amérique du Nord constituera très probablement le marché de prédilection pour des modèles aussi imposants, donc on ne sait pas, pour l'instant, s'ils traverseront l'océan un jour pour venir jusqu'à nous.
Mercedes profitera donc de 8 modèles électriques dans sa gamme, tous présentés en l'espace de 4 ans, preuve que la marque espère bien faire baisser sa moyenne global de CO2 en Europe, pour coller avec la directive qui impose désormais aux constructeurs de ne pas dépasser des émissions de 95 g/km en moyenne. Avec 122,6 g/km selon l'organisme Jato Dyamics, le groupe Daimler ne figure pas du tout en bonne position, même en prenant en compte le système de super-crédit qui fait chuter le chiffre à un peu moins de 110 g/km.
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