Accident de Sorèze: Des Actions Légales Contre la CNT

10 years, 9 months ago - 28 May 2013, The Défi Media Group
Accident de Sorèze: Des Actions Légales Contre la CNT
Ils ont décidé de sortir de leur mutisme après l’accident de Sorèze survenu le 3 mai dernier. Des victimes de l’accident et des proches de certains défunts ont décidé d’initier des actions légales contre la Corporation nationale de transport (CNT).

D’ici mardi, une « notice » sera envoyée à la compagnie pour des pourparlers. Au cas où cela s’avéra vain, ces personnes comptent poursuivre la CNT.

«Ces personnes nous ont sollicités pour des avis légaux. Mais aussi elles envisagent d’intenter une action en justice contre la CNT pour les préjudices et traumatismes, qu’ils soient physiques ou moraux, causées lors de l’accident », explique Me Vimal Rajkoomar. Pour rappel, ce sont Me Vimal Rajkoomar et Me Sandilen Calliapen, qui défendent les intérêts des plaignants.

Me Rajkoomar soutient que dans un premier temps, soit cette semaine, une "notice" sera envoyée à la CNT. Ce, pour faire part à la direction de la CNT que les victimes veulent négocier. "Malgré le fait que nous croyons fermement que nous avons des arguments très solides contre la CNT, nous sommes prêts à négocier. Cela dans l’intérêt des victimes ", indique notre interlocuteur.

Toutefois, si un accord n’est pas trouvé entre les parties concernées, les victimes vont poursuivre la compagnie d’autobus. Me Vimal Rajkoomar fait également ressortir que les demandes d’indem­nisation des victimes varient en raison des différents degrés de leurs blessures. Ainsi, les demandes seront distinctes.

Sollicitée pour une déclaration, la direction de la CNT, n’a pas voulu faire de commentaires à ce sujet. Son directeur, Robin Soonarane, a été jusqu’ici avare de commentaires, préférant attendre les conclusions de l’enquête avant de se prononcer. Cependant, il avait affirmé avec force quelques heures après l’accident que les bus de la CNT sont sujets à des entretiens réguliers pour éviter ce genre de situation.

Dans une réponse à l’Assemblée nationale, le ministre Bachoo avait indiqué, suivant une question de Pravind Jugnauth, qu’à deux reprises, avant l’accident, le chauffeur du Blue Line, avait signalé des défaillances techniques. L’une d’entres elles avait été réparée, selon le ministre, quatre jours avant l’accident. Le 2 mai, soit la veille du drame, des bruits anormaux, avaient alerté le chaufffeur, qui avait transmis ses observations à ses supérieurs hiérarchiques.