Réservée dans un premier temps aux marchés asiatiques, l’Aprilia GPR250R n’a pourtant plus grand-chose à voir avec la petite bombe italienne.
Boostée par sa nouvelle gamme 660, lancée avec la RS 660, complétée par la Tuono 660 et qui devrait se conclure prochainement par l’arrivée de la Tuareg 660, Aprilia n’en oublie pas ce qui a fait une part de son histoire : les petites cylindrées.
La firme de Noale vient de présenter la version définitive de sa nouvelle petite sportive : la GPR250R. Une moto que nous avions découverte il y a quelques mois, et qui pouvait laisser quelques regrets aux nostalgiques de la mythique RS250.
Lancée dans un premier temps sur les marchés asiatiques, la GPR250R ne propose plus que 26 chevaux, contre 70 pour la bombinette au bicylindre deux-temps. Plus qu’une pure sportive, la GPR250R se veut une moto accessible. Avec son style agressif, calqué sur le modèle de l’Aprilia RS 660 et ancré dans l’ADN sportif de la marque italienne, la GPR250R fait pourtant remarquablement illusion. Au moment de tourner la poignée, on imagine pourtant que le monocylindre de 250 cm3 de 26 chevaux peut laisser quelques regrets.
Loin d’être anodin, le positionnement d’Aprilia est largement assumé : proposer une moto accessible (158 kg), aussi bien en termes de performances que de tarif. Et pour compenser le manque de puissance, Aprilia mise sur un niveau d’équipements haut de gamme : éclairage full LED, écran TFT couleur, fourche inversée de 41 mm, mono-amortisseur arrière réglable, embrayage à glissement et ABS.
Affichée à 26 800 CNY en Chine, soit l’équivalent de seulement 3 500 €, l’Aprilia GPR250R pourrait voir l’Europe d’ici quelques mois.