Autocollant sur les Contract Bus: «Une révision judiciaire n’est pas à écarter»

7 years, 7 months ago - 28 April 2017, lexpress.mu
Les chauffeurs de vans sont revenus à la charge sur l’affichage des autocollants sur leurs véhicules
Les chauffeurs de vans sont revenus à la charge sur l’affichage des autocollants sur leurs véhicules by lexpress.mu
«Nous sommes dans le flou. Nous ne savons quoi faire». Les propriétaires de van n’adhèrent toujours pas à la nouvelle loi d’afficher des autocollants sur leurs vans.

Lors d'un point de presse ce 27 jeudi avril, Shameem Sahadut, président de l'Association des propriétaires de van, a lancé un appel au ministre des Infrastructures publiques, Nando Bodha et au commissaire de la National Transport Authority pour qu'une solution soit trouvée entre les parties concernées.

«Nou pou donn coud main ek nou pou collaboré pou truv enn solisyon. Nou a zot disposition. Mais si le ministre ne souhaite pas nous rencontrer nous deciderons de la marche à suivre. Une révision judiciaire n'est pas à écarter», explique Shameem Sahadut. Ce dernier a également demandé au commissaire de la NTA d'apporter des éclaircissements par rapport aux vans de moins de 16 places et ceux de plus de 16 places. «Il a été dit que pour les vans de moins de 16 places l'autocollant devra être placé sur les portières alors que pour les véhicules de plus de 16 places, celui-ci devra être affiché au-devant du van. Le commissaire doit venir avec des consignes claires et en écrit.»

Autre revendication: les horaires de travail. Le président souhaite que les horaires de travail des chauffeurs de van ne soient pas limités de 18 à 23 heures. «Si nous travaillons pour un mariage par exemple et que cela se termine à 23hr30. Que faisons-nous? C'est inacceptable. Il n'est pas nécessaire de nous imposer une limite sur nos heures de travail», poursuit-il.

Les propriétaires de van sont tous aussi unanime à dire que ces autocollants n'aident en aucune manière à traquer les «van maron». «Pou kontinié ena zot é zot pé travay pli bien ki nou aster», avance-t-il.