À la lumière de ce rapport, les autorités vont-elles abandonner l'idée d'installer des barrières aux sept passages à niveau du tracé entre Rose-Hill et Port-Louis ?
Interrogé par la presse en ce lundi 9 mars, lors de la cérémonie autour des 40 ans de la Compagnie Nationale de Transport (CNT), à Vacoas, Alan Ganoo, le ministre des Transports et du métro léger, a affirmé que le gouvernement ne va pas faire marche arrière. Selon lui, le comité institué pour se pencher sur la question de barrières temporaires prendra une décision bientôt.
"Tout se fait en consultation. Nous étudions les implications financières." Qui sera chargé d'installer ces barrières ? La Traffic Management & Road Safety Unit (TMRSU) et Larsen & Toubro (L&T) se renvoient la balle.
Pas au courant
À la TMRSU, l'on explique qu'il reviendra au constructeur du métro de placer les barrières aux endroits indiqués.
Du côté de L&T, l'on renvoie la balle à la TMRSU qui s'occupe de la sécurité routière.
Du coup pour trancher, la question a été posée au ministre. "C'est L&T normalement." Sollicitée pour une réaction, Nausheen Aullybux, responsable de communication du constructeur indien, affirme qu'à ce stade, L&T n'est pas au courant de cette décision du ministère du Transport et du métro léger.
À noter que les sept passages à niveau à sécuriser sont Malartic, Révérend Lebrun, Raoul Lejeune, Beau-Bassin, Pope-Hennessy, Barkly et La Butte.
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