Mais huit mois plus tard, le projet de centre de formation pour les poids lourds n'a toujours pas démarré. Ce que confirme Daniel Raymond, conseiller spécial en sécurité routière auprès du ministère des Infrastructures publiques.
Interrogé par l'express, il affirme que certains critères ne sont pas encore remplis. «Nous n'avons pas encore identifié les opérateurs qui remplissent les conditions de licence et de terrain», avance Daniel Raymond.
Selon lui, des opérateurs intéressés à lancer ce centre de formation ne détiennent pas de terrain. Il affirme que l'idée est que des opérateurs mauriciens puissent faire un partenariat avec des opérateurs étrangers. Notamment des Français, des Africains ou encore des Réunionnais.
Du côté du ministère de tutelle, l'on affiche l'optimisme. Une source autorisée souligne que le projet est à un stade «bien avancé». Cependant, elle affirme que c'est «plus complexe» à mettre en place, étant différent des moto-écoles. «Les chauffeurs de poids lourds doivent être formés pendant un nombre d'heures spécifiques. Dans les pays développés, cela représente 600 à 700 heures.»
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