Le gouvernement, on le sait, a institué un comité ministériel pour négocier avec le propriétaire du navire Red Eagle afin de revoir certaines clauses du contrat.
«Alors que le gouvernement a la volonté de négocier, Betamax maintient sa position, donnant une indication qu’elle n’est pas trop enthousiaste à participer à la négociation», déclare notre source.
Le comité responsable de négocier avec la société, chargée de transporter du carburant pour le compte de la State Trading Corporation (STC), se réunira pour passer en revue le communiqué. À ce stade, dit-on, il n’est pas question d’entamer des procédures pour rompre le contrat.
Une rencontre est prévue cet après-midi, jeudi 22 janvier, entre les deux parties. «Lors de cette réunion, nous aborderons le sujet évoqué dans le communiqué. Nous tenons également à écouter la position de la direction de Betamax Ltd», précise-t-on à l’express.
Revoir cinq clauses du contrat
Le contrat de 15 ans liant la STC à Betamax sera renégocié, a annoncé le Premier ministre, sir Anerood Jugnauth, à une conférence de presse le vendredi 9 janvier. Il estime que l’État payait le fret à un taux plus élevé que celui du marché. Le ministère des Finances pense qu’une renégociation du contrat permettrait à l’État d’économiser Rs 3 milliards.
Betamax Ltd nie dans son communiqué que le coût payé par le gouvernement soit supérieur à celui du marché. Il évoque aussi d’autres points pour expliquer comment le précédent gouvernement l’a choisie.
Au cours d’une première réunion entre les deux parties, la semaine dernière, Betamax Ltd aurait fait une proposition au gouvernement. Ce dernier a, lui, évoqué cinq clauses du contrat qu’il aurait souhaité revoir.
L’express a essayé de contacter Vikram Bhunjun, le directeur de Betamax, en vain.