DIVA, ASVA et SVDA : "Cessez l'importation de voitures japonaises"

12 years, 10 months ago - 31 May 2011
DIVA, ASVA et SVDA : "Cessez l'importation de voitures japonaises"
Les importateurs de véhicules ne savent plus quoi faire. Ils font face à une crise actuellement car près de 25 showrooms de voitures se retrouvent sans véhicule ou avec une ou deux voitures seulement.

Ils attendaient le nouveau règlement concernant la radioactivité mais plusieurs en sont déçus. C'est ce qu'a déclaré Zaid Ameer, président de Dealers of Imported Vehicles Association (DIVA) au Matinal.

Samedi, trois associations d'importateurs se sont rencontrées notamment DIVA, Authorised Importers of Second Hand Vehicles Association (ASVA) et Specialty Vehicles Dealers Association (SVDA) et elles veulent rencontrer le ministre Showkutally Soodhun.

“On va lui demander si vraiment il y a un problème de sécurité et si c'est vrai qu'on interdise immédiatement l'importation des véhicules de seconde main aussi les neufs.”

“Il ne peut y avoir deux lois. On va demander à Showkutally Soodhun pourquoi il n'a pas appliqué cette mesure aux voitures neuves. De plus, ces voitures arrivent en même temps que les voitures de seconde main.”

Aucune voiture n'est arrivée au pays depuis le 1er avril et de ce fait une dizaine de showrooms ont fermé leurs portes et près d'une quinzaine d'autres ont seulement une ou deux voitures.

En ce qui concerne le nouveau règlement, le président de DIVA souligne que ça va être très difficile pour les gens d'importer des véhicules du fait qu'ils auront à payer un permis à Rs 100 000. Où les importateurs trouveront-ils Rs 100 000 pour chaque véhicule qu'ils vont importer ? Si le Bureau Veritas du Japon va octroyer des certificats de conformité, alors pourquoi les importateurs doivent-ils fournir Rs 100 000 comme garantie sur chaque voiture importée ?, se demande-t-il. “Ou serait-ce que le gouvernement n'a pas confiance en ce qu'il dit. Maintenant, c'est seulement les agences qui ont des fortunes qui peuvent importer des voitures. On tue les petits importateurs soutient le président de DIVA.

“Il existe une solution car il y a au ministère du Commerce un fonds de Rs 2 M comme garantie bancaire et je ne comprends pas pourquoi on n'y puise pas. Nous n'avons pas travaillé pendant deux mois et maintenant on nous inflige un autre problème financier."

Du côté du ministère de l'Industrie et du commerce on signale que le gouvernement a pris une décision mais ne veut pas bloquer le développement du pays. “C'est seulement un certificat de conformité émis par le Bureau Veritas de Japon qui sera accepté pour l'instant pour l'importation des voitures de seconde main. On a mis des garde-fous dans les règlements pour protéger les Mauriciens.”

Xavier Duval, ministre de l'Intégration sociale et de l'autonomisation économique, qui préside le comité ministériel institué pour se pencher sur l'importation de produits alimentaires ainsi que d'autres produits du Japon a souligné que l'importation de voitures de seconde main a été interdite.

“Maintenant, celui qui importe une voiture doit avoir une garantie bancaire de Rs 100 000. Pour avoir un permis d'importation de voiture il faut débourser Rs 100 000. Si la voiture entre au pays sans un certificat de conformité accrédité par un organisme au Japon, il doit payer Rs 100 000. Les commerçants honnêtes vont payer seulement Rs 100 000 alors que ceux qui sont malhonnêtes doivent payer Rs 200 000. Si une voiture est entrée au pays et qu'il est contaminé par la radioactivité, celui qui l'a importée doit payer pour le retour de la voiture à son pays d'origine dans un délai de deux mois.” L'importation des pièces de rechange de seconde main aussi a été suspendue, a ajouté le ministre.

Ils attendaient le nouveau règlement concernant la radioactivité mais plusieurs en sont déçus. C'est ce qu'a déclaré Zaid Ameer, président de Dealers of Imported Vehicles Association (DIVA) au Matinal.

Samedi, trois associations d'importateurs se sont rencontrées notamment DIVA, Authorised Importers of Second Hand Vehicles Association (ASVA) et Specialty Vehicles Dealers Association (SVDA) et elles veulent rencontrer le ministre Showkutally Soodhun.

“On va lui demander si vraiment il y a un problème de sécurité et si c'est vrai qu'on interdise immédiatement l'importation des véhicules de seconde main aussi les neufs.”

“Il ne peut y avoir deux lois. On va demander à Showkutally Soodhun pourquoi il n'a pas appliqué cette mesure aux voitures neuves. De plus, ces voitures arrivent en même temps que les voitures de seconde main.”

Aucune voiture n'est arrivée au pays depuis le 1er avril et de ce fait une dizaine de showrooms ont fermé leurs portes et près d'une quinzaine d'autres ont seulement une ou deux voitures.

En ce qui concerne le nouveau règlement, le président de DIVA souligne que ça va être très difficile pour les gens d'importer des véhicules du fait qu'ils auront à payer un permis à Rs 100 000. Où les importateurs trouveront-ils Rs 100 000 pour chaque véhicule qu'ils vont importer ? Si le Bureau Veritas du Japon va octroyer des certificats de conformité, alors pourquoi les importateurs doivent-ils fournir Rs 100 000 comme garantie sur chaque voiture importée ?, se demande-t-il. “Ou serait-ce que le gouvernement n'a pas confiance en ce qu'il dit. Maintenant, c'est seulement les agences qui ont des fortunes qui peuvent importer des voitures. On tue les petits importateurs soutient le président de DIVA.

“Il existe une solution car il y a au ministère du Commerce un fonds de Rs 2 M comme garantie bancaire et je ne comprends pas pourquoi on n'y puise pas. Nous n'avons pas travaillé pendant deux mois et maintenant on nous inflige un autre problème financier."

Du côté du ministère de l'Industrie et du commerce on signale que le gouvernement a pris une décision mais ne veut pas bloquer le développement du pays. “C'est seulement un certificat de conformité émis par le Bureau Veritas de Japon qui sera accepté pour l'instant pour l'importation des voitures de seconde main. On a mis des garde-fous dans les règlements pour protéger les Mauriciens.”

Xavier Duval, ministre de l'Intégration sociale et de l'autonomisation économique, qui préside le comité ministériel institué pour se pencher sur l'importation de produits alimentaires ainsi que d'autres produits du Japon a souligné que l'importation de voitures de seconde main a été interdite.

“Maintenant, celui qui importe une voiture doit avoir une garantie bancaire de Rs 100 000. Pour avoir un permis d'importation de voiture il faut débourser Rs 100 000. Si la voiture entre au pays sans un certificat de conformité accrédité par un organisme au Japon, il doit payer Rs 100 000. Les commerçants honnêtes vont payer seulement Rs 100 000 alors que ceux qui sont malhonnêtes doivent payer Rs 200 000. Si une voiture est entrée au pays et qu'il est contaminé par la radioactivité, celui qui l'a importée doit payer pour le retour de la voiture à son pays d'origine dans un délai de deux mois.” L'importation des pièces de rechange de seconde main aussi a été suspendue, a ajouté le ministre.