Une nouvelle étape a été franchie cette semaine avec la mise en place d’un comité technique pour l’examen des offres soumises. En effet, une dizaine de personnes ont soumis leur “expression of interest” pour mener des ‘fitness tests’ pour le compte de la NTA.
“D’ici peu, on saura qui décrochera le contrat pour assurer la gestion des quatre centres de fitness, dont les deux actuellement opérationnels sous la supervision de la NTA à Plaine-Lauzun et à Forest-Side”, a déclaré au Matinal Cyril Appajalah, Transport Controller à la NTA.
Au sujet de la participation éventuelle d’un partenaire étranger, Cyril Appajalah a déclaré si le contrat est alloué à un soumissionnaire ayant l’expérience et le savoir faire dans l’examen des véhicules, la question ne se posera pas. En revanche si le comité arrive à la conclusion qu’aucun des soumissionnaires n’a le savoir-faire, alors l’assistance étrangère sera sollicitée.
Les quatre centres de fitness qui seront privatisés seront très modernes. Deux d’entre eux serviront au contrôle des voitures, fourgons, taxis et motocyclettes alors que les deux autres serviront à l’examen des poids lourds.
Dans le milieu concerné on indique que ces centres privés seront placés sous le contrôle d’un seul professionnel et qu’un nouveau poste a déjà été créé à cet effet.
D’ici début 2013, soit dans deux ans, ce projet sera une réalité. Les deux nouveaux centres seront aménagés sur un terrain d’une superficie d’un arpent. Une des conditions imposées par la NTA est que les équipements devront être conformes aux normes en vigueur sur le plan international et de réputation mondiale.
Les heures d’ouverture des centres de fitness seront également changées. Les véhicules seront examinés entre 8 et 17 heures les jours de semaine et de 8 heures à midi le samedi.
Plus de 400 véhicules sont vérifiés chaque jour. Ce chiffre risque d’augmenter car le parc automobile ne cesse de grandir. Ainsi, en raison du grand nombre de véhicules et du manque d’équipements de pointe, c’est de visu que sont vérifiés les systèmes de freinage, les moteurs, les clignotants, les phares ou encore le tuyau d’échappement. Les équipements coûtent cher. Avec l’arrivée de centres high-tech, certains contrôles, comme celui des émissions de gaz à effet de serre, pourront se faire, ce qui pourrait causer l’échec d’au moins 50 % des véhicules testés. Peu de garages locaux sont équipés pour certains réglages.
On souligne aussi que le contrôle d’un véhicule dans un centre de fitness privé coûtera plus cher. Cela pourrait tourner aux alentours de Rs 1 000, affirme-t-on, alors qu’actuellement les conducteurs de voiture de plus de sept ans ne paient que Rs 400 pour une vérification dans les centres de l’Etat. Quoiqu’il en soit, l’idée de la privatisation est en ce moment privilégiée avec la possible imposition de frais de vérification de Rs 500.
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