La solution la plus fréquemment utilisée pour venir à bout des bruits en provenance de l'essieu arrière demeure l'injection de mousse dans la traverse. A notre époque où les voitures sont de plus en plus sophistiquées, cette pratique semble issue d'un autre temps. Parmi les autres défauts persistants et communs à toutes les versions, on trouve aussi les bugs liés à l'écran tactile, les messages d'alerte inopiné ainsi que les pannes du condenseur de climatisation.
Des embrayages usés prématurément
Du côté des défaillances d'embrayage, il y a du mieux, sauf en ce qui concerne les 1.2 PureTech 130 et, surtout, 110 ch. Certains d'entre vous ont ainsi dû procéder à son remplacement dès 10 000 km, à cause d'une fuite au niveau du cylindre émetteur. Sur le front du 2.0 BlueHDi 150 ch, qui vient d'être retiré du catalogue lors du dernier mini-lifting, il y a du bon et du moins bon. Si les problèmes de vanne EGR et de filtre à particules ont pratiquement disparu, vous êtes de plus en plus nombreux à signaler des problèmes de fuite au niveau du réservoir d'AdBlue ainsi que des soucis avec son système d'injection. Heureusement, le 1.5 BlueHDi, seul diesel rescapé, est pour l'instant épargné par les ennuis.
Des soubassements mal protégés
Visuellement, la présentation de la 308 ne pèche que par la partie inférieure de sa console centrale, en plastique dur et qui se déforme faute de fixations en nombre suffisant. Hormis ce point, les assemblages sont costauds et les alignements des éléments de carrosserie à un très bon niveau. Un examen plus poussé permet toutefois de repérer le manque de protections des soubassements, malheureusement une des habitudes du groupe français.
Notre avis
A presque une année de son départ à la retraite, la deuxième génération de 308 n'a toujours pas su se défaire de tous ses problèmes. Espérons que sa remplaçante, qui disposera d'une nouvelle architecture électronique, fasse mieux.
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