Fin du thermique dès 2035 : qu'en est-il des motos et scooters ?

1 year, 10 months ago - 17 June 2022, caradisiac
Fin du thermique dès 2035 : qu'en est-il des motos et scooters ?
L’interdiction actée par l’Europe de la fin des voitures thermiques neuves dès 2035 pose la question du sort réservé aux deux-roues motorisés.

Pour l’instant, motos et scooters ne sont pas concernés par cette mesure, mais cela pourrait changer.

Depuis plusieurs mois, l’industrie auto est en pleine transition. Petit à petit les voitures électriques et hybrides s’imposent dans les catalogues des différentes marques, reléguant de plus en plus les traditionnels moteurs thermiques au rang de faire-valoir.

L’électrification du parc automobile est enclenchée, et rien ne devrait stopper cette transformation dans les prochaines années. C’est principalement le sens de la mesure prise la semaine dernière par l’Europe, qui a acté de façon définitive l’interdiction de la vente de voitures et camionnettes thermiques neuves dès 2035.

Une échéance proche qui ne concerne pour le moment pas les deux-roues motorisés. En effet, aussi surprenant que cela peut paraître, ni les motos ni les scooters thermiques ne sont menacés de disparition à l’heure actuelle.

Si l’Europe a déjà annoncé un objectif de neutralité carbone pour 2050, elle juge sans doute que l’industrie moto et scooter n’est pas encore prête à basculer dans le zéro thermique.

En effet, si les scooters électriques envahissent les villes, la mobilité électrique peine encore à se développer et à se concrétiser par la sortie de motos électriques. Un marché qui reste encore très minoritaire, et sur lequel les propositions sont souvent hors de portée des bourses des motards lambda.

En sursis, l’industrie moto et scooter semble donc bénéficier du retard pris par les constructeurs dans le développement d’alternatives aux moteurs thermiques. N’en reste pas moins qu’ils devront se pencher sur la question sérieusement dans les prochaines années avant que le couperet, qui semble inéluctable, ne tombe.

Si l’immobilisme a en effet été jusqu’ici salvateur, cela ne durera assurément pas éternellement.