Limiter les permis A1 à 15 chevaux et les A2 à 47,5 chevaux n'était pas suffisant pour les écologistes. Ces derniers proposaient d'aller plus loin en Europe en bloquant les vitesses maximales des véhicules en fonction du niveau du papier rose. Une idée finalement rejetée par le Parlement européen.
Dans le détail, avec une telle loi, les détenteurs du A1 ne pouvaient plus dépasser les 90 km/h, les A2 les 100 km/h et les A2 les 110 km/h. Le projet partait du principe que les motards les moins expérimentés prenaient moins de risques en ayant des véhicules aux vitesses maximales limitées. Le Secrétaire général de la Fédération européenne des motards Tim Waal a immédiatement réagi suite à la proposition : "l'adoption d'une telle loi est ridicule et dangereuse. Cela découragera en outre les gens d'utiliser des scooters et motos comme moyens de transport".
Après le rejet de la loi, Tim Waal déclarait que : "c'est une victoire majeure pour les usagers européens de deux roues. Différencier les vitesses en fonction des permis est la plus proposition la plus absurde entendue depuis longtemps. Cette proposition de loi mettait de manière inacceptable en grave danger les motards. Une victoire comme celle-ci montre une nouvelle fois l'importance d'avoir une organisation européenne puissante pour défendre la voix des motards."
Pour rappel, la Federation of European Motorcyclists’ Associations (FEMA) est une organisation influente dans le domaine du motocyclisme européen, formée le 10 janvier 1998 par la fusion de la Federation of European Motorcyclists (FEM) et de l'European Motorcyclists' Association (EMA). La FEM avait été établie en 1988 à Bruxelles en réponse à des législations perçues comme anti-motards sur le Vieux Continent.
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