Frais de parking illégaux : l’UPSEE monte au créneau

2 months, 3 weeks ago - 22 January 2025, lexpress.mu
Frais de parking illégaux : l’UPSEE monte au créneau
Garer sa voiture est devenu un véritable cassetête pour le personnel d’un collège privé des hauts Plaines-Wilhems. Les employés doivent débourser Rs 3 500 pour bénéficier d’un espace de stationnement.

Des cas de harcèlement et d’inti-midation, entre autres, ont été signalés à l’Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE). Celle-ci attend une intervention rapide de la Private Secondary Education Authority (PSEA).

Dès la première semaine de la rentrée scolaire, les problèmes s’accumulent. Cette fois, c’est la réputation d’un collège privé qui est en jeu. Entre harcèlement et collecte de fonds «non réglementaires», le personnel se tourne vers l’UPSEE. Son président, Arvind Bhojun, décrit une situation qui n’a rien d’inédit : «Ce n’est pas la première fois que nous sommes sollicités.» Il rappelle qu’une affaire similaire est actuellement devant la Cour industrielle. «Un employé a refusé de payer les frais de stationnement, car il ne possède pas de voiture. Mais le conflit avec la direction a dépassé ce cadre, menant à son licenciement.»

Arvind Bhojun appelle la PSEA à prendre des mesures fermes pour mettre fin à ces irrégularités et tensions. «Rien que l’an dernier, ce collège a changé trois fois de direction.» Il s’insurge contre l’obligation imposée au personnel de payer Rs 3 500 pour le stationnement. «Cela va à l’encontre des règlements de la PSEA. Ni les employés ni les élèves ne devraient être sollicités pour des contributions financières. Il semble qu’un board interne gère l’établissement et impose ses propres règles.» Sous pression, certains employés ont fini par payer en plusieurs tranches.

En novembre, la situation a pris une tournure absurde. Lorsque le personnel était appelé à remettre les résultats aux élèves, l’accès au parking leur a été refusé. «On leur a dit qu’ils avaient payé jusqu’en octobre, mais pas pour novembre. C’est inadmissible !» s’indigne le président de l’UPSEE. Le rôle de la PSEA dans cette affaire soulève des questions. «Une personne a été déléguée pour enquêter, mais la situation n’a fait qu’empirer.» Face à l’impasse, l’UPSEE s’est adressée à la municipalité, qui a confirmé l’absence de permis pour opérer un business parking. «Réclamer cet argent est donc illégal», insiste Arvind Bhojun.

Dans une lettre envoyée à la PSEA, au ministère de l’Éducation et à la Financial Crimes Commission, l’UPSEE dénonce aussi d’autres irrégularités. «l’association du collège a réclamé Rs 400 par enfant alors qu’elle ne représente pas la Parent Teacher Association. Plusieurs abus et violations des droits des travailleurs ont été signalés, ainsi que des cas de harcèlement.»

L’UPSEE attend une intervention rapide de la PSEA pour restaurer l’ordre dans ce collège. «Il faut nommer des personnes compétentes pour garantir le bon fonctionnement de l’établissement et assurer le bien-être du personnel et des élèves.» L’union espère que des sanctions seront prises d’ici la fin de la semaine.