: tels sont les chiffres avancés par le ministre des Transports Terrestres et du Métro-Léger, Alan Ganoo lors d'une émission radiophonique, hier lundi 7 décembre, par rapport à la situation d'insécurité routière. De ce fait, il a déploré qu'en dépit de toutes campagnes de sécurité routière et de campagne de sensibilisation, menées à tous niveaux, la mentalité et l'attitude de bon nombre d'automobilistes de change pas. Il y a une forte réticence de part et d'autre.
C'est ce qui pousse le gouvernement et de surcroît le ministère de tutelle de venir de l'avant avec des amendes plus sévères pour 13 infractions au Code de la route.
"Maurice est confronté à une grave situation. Il y a de conducteurs qui ne veulent pas entendre raison. Ils ne veulent pas changer leur mentalité. Ils font fi au Code de la route, résultant à la mort des innocents. Ils agissent de manière irréfléchie. En un mot, ils se croient que les routes sont leurs propriétés privées", s'est insurgé Alan Ganoo. "One death is too many!", a-t-il lancé.
Faisant référence aux statistiques, il est établi que de janvier à ce jour, on a recensé 119 morts sur nos routes. Pour ce qui est de la situation des accidents fatals pour les années précédentes, les chiffres suivants sont avancés: 157 morts ( 2017); 143 morts ( 2018) et 133 morts ( 2019). "Quoi qu'il en soit, nous devrons utiliser tous les moyens pour qu'il y ait un infléchissement", a maintenu le ministre Ganoo.
Dans cette perspective, les motocyclistes sont ciblés. "Maurice a recensé 39 accidents fatals en 2019. A cette période de 2020, nous avons sur les bras 48 morts d'accidents de moto, soit une hausse de 23%", a lâché Alan Ganoo. "Il est un fait que les jeunes à moto ne respectent le Code de la route. Ils doublent à gauche; ils font une queues de poisson...C'est sûr et certain que le ciblage se fera au niveau des motocyclistes. La police, la TMRSU seront mises à contribution", a-t-il maintenu.
Il a exprimé le vœu qu'il y ait davantage de patrouilles policières dans certaines régions, dont des dark spots, pendant la nuit.
En conséquence des enjeux, il est explicite que le ministère de tutelle "mean business".Il reste déterminé pour aller jusqu'au bout de ses actions.
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