Il revenait sur la récente augmentation du prix des tickets d’autobus.
« 70% de l’industrie du transport est financé par les fonds publics. Le gouvernement a décidé de délibérément transférer cette hausse sur les passagers. Il y avait des possibilités de réajuster les subsides « , scande-t-il.
Le porte-parole est d’avis que cette prise de décision découle d’un « manque de vision » et « transport ti kapav gratis », soutient-il.
Cette rencontre a aussi été l’occasion pour mettre en lumière la situation qui prévaut dans le secteur du transport public.
« Hier nous avons soumis aux 5 compagnies d’autobus une notice d’Employment Relation Act, afin d’ouvrir les négociations ».
L’Union of Bus Industry Workers réclame ainsi une série de nouvelles mesures afin d’améliorer les conditions de travail des salariés.
Suite au décès d’un travailleur cette année lors d’un cyclone, les membres souhaitent que, désormais, la National Disaster Committee informe les compagnies d’autobus sur les routes praticables ou non, afin qu’ils puissent reprendre le travail dans de meilleures conditions.
Au niveau de la retraite des salariés, ils réclament 30 jours par année de service au lieu de 15 jours seulement. Ainsi que le droit à la retraite à partir de 55 ans pour les chauffeurs, receveurs et les mécaniciens.
Les membres réclament également une hausse salariale de 25%, qu’ils qualifient de « justifiable ». « Depuis 2014, il n’y a pas eu de révision », déplore le négociateur.
L’Union of Bus Industry Workers soutient face à la presse que s’il n’y a pas de retour au niveau des négociations, ils n’hésiteront pas à exercer leur droit à la grève, afin de faire entendre leurs voix.
Related News