«Plusieurs consommateurs se sont plaints auprès de l’ACIM», soutient Jayen Chellum. «Des mécaniciens disent avoir eu affaire à des voitures accidentées alors que l’importation de ce type de véhicule n’est pas autorisée», déplore-t-il. Face à la presse, vendredi, pour dénoncer cette pratique, il a ajouté que ce non-respect des normes établies représente non seulement un danger pour les Mauriciens mais est également un manque à gagner pour le gouvernement.
Jayen Chellum explique qu’une autre pratique a cours : la falsification des auction sheets. «L’enregistrement des véhicules se fait à une valeur inférieure afin de ne pas devoir payer la taxe à un prix élevé.» Selon lui, les importateurs mauriciens sont de mèche avec les exportateurs japonais.
Pour y remédier, le secrétaire général de l’ACIM propose au gouvernement d’introduire un système qui permettra aux consommateurs d’assurer l’authenticité des certificats émis. L’association compte solliciter le ministre du Commerce en ce sens.