Objectif : éviter que les véhicules accidentés soient vendus comme neufs sur le marché local.
Pour ce faire, Jayen Chellum, le porte-parole de l'association, veut que soit indiqué dans le contrat de vente l'Auction House Number, le Lot Number ainsi que le grading du véhicule. Lors d'une conférence de presse, mercredi 29 novembre, au siège de l'association à Bell-Village, il devait déclarer que ces indications sont nécessaires afin d'empêcher que les voitures retapées soient importées à Maurice de façon frauduleuse.
De son côté, Antoine Cangy, dirigeant de l'ACIM, a déclaré que, pour leur propre sécurité, les acheteurs doivent savoir si un véhicule qui a été sévèrement endommagé a été retapé et vendu comme neuf sur le marché local.
Une prise de position qu'accueille favorablement Salim Motors Co. Ltd, qui n'a pas cessé de dénoncer ces manquements ces derniers mois. Ce concessionnaire de véhicules a, en effet, a plusieurs reprises insisté sur le fait que le contrat de vente d'un véhicule doit contenir également le nom de l'Auction House afin d'en déterminer la provenance.
Interrogé par l'express, Salim Krumtally, directeur de Salim Auto Co Ltd, souligne que cela fait belle lurette qu'il a attiré l'attention du ministère du Commerce sur ce problème. «J'ai même écrit à l'Independent Commmission against Corruption à ce sujet. J'apprécie maintenant que l'ACIM s'intéresse à ce dossier.» Et de souligner que la commission anticorruption devrait également s'intéresser aux véhicules reconditionnés qui ont été importés à Maurice ces quatre dernières années.