Beerjeraz, le père de Nygel Beerjeraz, le jeune homme de 21 ans, agressé lors d’une interpellation musclée de la police à l’issue d’une course poursuite à Karo-Kalyptus, mercredi. Si depuis les incidents, le jeune homme a été admis à l’hôpital Dr A. G Jeetoo, à Port-Louis, avec une sentinelle à son chevet, son père explique que son état de santé s’améliore en dépit de plusieurs traumatismes et autres coups reçus, ce jour-là. Chez les Beerjeraz, pas question de rester les bras croisés face au traitement infligé à Nygel car même si les interrogations sont nombreuses ainsi que la douleur, cela fait des années qu’ils tentent d’aider le jeune homme à sortir de l’enfer de la drogue dans lequel il a sombré en allant au collège. (À lire d’autres détails dans nos prochaines éditions.)
Suite à la publication d’une vidéo sur les réseaux sociaux illustrant une interpellation musclée, la famille de Nygel Beerjeraz a sollicité les services de Me Kavi Veeriah pour porter plainte auprès de la Independent Police Complaints Commission.
Dans la vidéo, diffusée le 29 avril dernier, on voit Nygel Beerjeraz, seul à bord d’une voiture blanche, se faire agresser par un groupe d’individus.
Selon le père, il n’y avait pas de raison d’exercer autant de violence contre un individu, seul dans son véhicule.
La famille et leur avocat ont rendu visite à Nygel Beerjeraz ce vendredi pour s’enquérir de son état de santé.
Une plainte sera déposée contre cet acte à l’Independent Police Complaints Commission (IPCC) par Nygel Beerjeraz dès qu'il quittera l’hôpital.
Le père confie qu’il consultera ses hommes de loi cet après-midi.
Les mots de ce père de famille sont forts : « zot couma dir ti p rod touye mo piti ».
Cédric Beerjeraz revient sur l’arrestation musclée de son fils mercredi à Batterie Cassée, à Port-Louis.
Selon lui, son fils de 21 ans, même accusé d’un vol de voiture, n’a pas mérité ce genre de traitement.
Les images parlent d’elles-mêmes ; ces individus devraient être arrêtés pour agression.
Comment peut-on rouer de coups quelqu’un qui a déjà perdu connaissance ?
Cédric Beerjeraz confie qu’il consultera ses hommes de loi pour déposer une plainte à la Human Rights Commission et à l’Independent Police Complaints Commission.
Pendant ce temps, Nyjel Beerjeraz est toujours à l’hôpital, enchaîné poings et pieds à son lit, avec un policier à ses côtés.
Il souffre de plusieurs blessures sur tout le corps et de microfractures aux côtes.
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