La police a objecté à sa remise en liberté sous caution et il a été reconduit en cellule. Le chauffeur du camion parle d’un malheureux «accident et non un acte planifié ou malveillant», comme a laissé entendre le ministre Bobby Hurreeram après l’effondrement de la passerelle pour piétons de Roche-Bois.
Le propriétaire du poids lourd a aussi été entendu. Il dit avoir demandé au chauffeur de prendre un low bed pour transporter l’engin. Kovin Ramsamy a expliqué que la pompe a heurté la passerelle de quelques centimètres et qu’il ne l’avait pas baissée pensant que cela n’allait pas causer d’incident. Il dit n’avoir pas fait de demande d’escorte car il a l’habitude de «trasé» pour éviter de payer des frais supplémentaires. Le rapport du ministère des Infrastructures publiques est attendu.
Selon les autorités, au moment de l’accident, la remorque et l’équipement de la pompe à ciment semblaient plus hauts que la hauteur de dégagement du pont surélevé, entraînant l’effondrement d’une section du pont sur l’arrière de la cabine du conducteur. Un homme de 32 ans, qui agissait en tant qu’aide-camionneur, a été légèrement blessé et a refusé un examen médical. Kovina Ramsamy a subi un alcotest et un test de toxicologie qui se sont révélés négatifs. L’enquête est menée par la police de Roche-Bois dirigée par l’inspecteur Parsad sous la supervision du surintendant Bansoodeb et de l’assistant commissaire Oozeer.
Après deux nuits derrière les barreaux, le chauffeur du camion qui a percuté la passerelle piétonne de Roche-Bois, samedi dernier, saura s’il retrouvera la liberté conditionnelle ou pas, ce matin, devant la Cour de district de Port-Louis.
Il répond à une accusation provisoire de Damaging Governement Property.
Lors d’une comparution devant la Bail and Remand Court, hier, la police a objecté à sa remise en liberté sous caution, arguant qu’il pourrait interférer avec des témoins et pour sa propre sécurité.
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