Le journal Bild am Sonntag a rapporté, le 14 avril 2019, que Daimler était visé par une enquête de l'agence allemande de l'automobile KBA. Le groupe automobile est soupçonné d'avoir installé des logiciels pour truquer les émissions polluantes de ses véhicules. 60.000 exemplaires du Mercedes GLK 220 CDI (photo), fabriqués entre 2012 et 2015, seraient concernés.
Des tests auraient montré que les voitures ne respectaient les normes d'émissions que lorsqu'une certaine fonction était activée... Une nouvelle ligne a ajouté au scandale du Dieselgate, débuté en 2015 lorsque le compatriote Volkswagen a reconnu avoir équipé ses véhicules d'un système de trucage visant à répondre aux normes américaines d'émissions.
"En train d'examiner les faits"
"Nous coopérons totalement avec le KBA et nous sommes en train d'examiner les faits", a fait savoir Daimler dans un communiqué. A l'instar du scandale Volkswagen, le logiciel en question permet de réduire les émissions nocives (uniquement) lors des tests d'homologation.
En 2018, l'autorité allemande avait déjà ordonné au groupe Daimler de rappeler 700.000 véhicules dans le monde, dont 280.000 en Allemagne, pour l'installation de logiciels illégaux. Le géant allemand a fait appel de cette décision. A suivre.
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