L’état dépense près de Rs 2,5 milliards pour le transport gratuit

4 months ago - 29 July 2025, r1
L’état dépense près de Rs 2,5 milliards pour le transport gratuit
Le ministère du Transport déploie d’avantage d’inspecteurs de la NLTA pour s’assurer de la véracité des réclamations par les compagnies d’autobus.

L’État décaisse environ Rs 2,5 milliards chaque année pour financer le transport gratuit à Maurice et à Rodrigues. Rien que pour l’année financière 2024-2025, le coût total s’élève à Rs 1,58 milliard rien qu’en termes de subventions versées aux sociétés d’autobus pour le transport des étudiants et des personnes âgées.

Les principales compagnies de transport, telles que la Corporation nationale de transport, l’United Bus Service, leTriolet Bus Service, le Rose-Hill Hill Transport et la Mauritius Bus Transport, bénéficient de plus de Rs 925 millions.

Les opérateurs privés, à Maurice et à Rodrigues, perçoivent pour leur part plus de Rs 661 millions.

Le transport des étudiants coûte Rs 1,11 milliard, comparé à Rs 476 millions pour les personnes âgées. La CNT, de par sa flotte et les lignes couvertes, est la société qui se taille la part du lion de ces subventions.

Afin qu’il n’y ait pas de maldonne, le ministère du Transport a annoncé le déploiement accru d’inspecteurs de la NLTA. Ils seront chargés de vérifier la véracité des chiffres avancés par les compagnies d’autobus.

Ces subventions représentent pour certains opérateurs privés près de 90 % de leur chiffre d’affaires. Actuellement, chaque opérateur reçoit entre Rs 35,000 et Rs 71,500 par bus et par mois.

Transport public : « l’efficacité du Fleet Management System repose sur les modalités d’implémentation »

Viraj Nundlall redoute la résistance des employés.

Le Fleet Management System, présenté cette semaine comme un projet prometteur pour la modernisation du transport, est bien accueilli par les opérateurs d’autobus. Toutefois, l’efficacité de se projet dépendra de la méthode d’implémentation, selon Viraj Nundlall, Managing Director du Triolet Bus Service. Il redoute notamment que certains employés fassent de la résistance s’ils ne sont pas habitués à la technologie.