Aujourd’hui, jeudi 17 avril, Rao Ramah s’est présenté devant la FCC, accompagné de son avocat, Mᵉ Moonsamy. Il a été interrogé sur plusieurs contrats jugés controversés, alloués durant cette période.
L’enquête porte sur des soupçons de favoritisme et de corruption concernant l’attribution de contrats publics, pour un montant total de Rs 373 millions, à une seule et même entreprise. Au cœur de cette affaire : un homme d’affaires influent, déjà connu des autorités pour son implication dans d’autres scandales similaires. La FCC cherche à déterminer si ces contrats ont été attribués en contournant les procédures habituelles d’appel d’offres ou dans l’intention de favoriser délibérément un prestataire particulier.
Les premiers volets de l’enquête se sont concentrés sur des contrats portant sur les services de gardiennage, l’acquisition de distributeurs de tickets («ticketing machines»), ainsi que l’achat de pneus de rechange. Les enquêteurs s’intéressent également à des contrats relatifs à l’approvisionnement en pièces détachées pour les autobus et autres véhicules de la CNT.
D’après les informations recueillies, la société au centre de l’affaire aurait perçu la totalité des Rs 373 millions à travers une série de contrats échelonnés entre janvier 2020 et décembre 2024. L’absence de diversification des fournisseurs pour un montant aussi élevé soulève de sérieuses interrogations sur la transparence des procédures de passation de marchés au sein de la CNT.
La FCC cherche notamment à établir s’il y a eu collusion entre certains responsables de la CNT et cette entreprise, dans le but de manipuler les appels d’offres, éliminer la concurrence et favoriser un partenaire privilégié.
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