La contribution annuelle individuelle de Rs 3 600 est jugée coûteuse et l’association souhaite ainsi qu’elle soit ramenée à Rs 1 200. Si le conseil d’administration du Taxi Owners Welfare Fund ne revient pas à de meilleurs sentiments, l’association projette d’organiser une opération escargot pour se faire entendre.
Rencontrant la presse, vendredi, au siège de l’Association des consommateurs (ACIM) à Bell-Village, le porte-parole de l’association, Georges Ah Yan, a déclaré qu’il a fait le calcul à propos de cette contribution. « On compte actuellement 7 500 taximen à travers le pays. Si on ajoute leurs contributions, cela tourne autour de Rs 27 millions annuellement. Si les chauffeurs de taxi contribuent, on s’attend que les facilités offertes par le Taxi Owners Welfare Fund soient à la hauteur de leurs contributions. Or, tel n’est pas vraiment le cas », dit-il.
À ce jour, ce fonds prévoit une allocation d’environ Rs 50 000 en cas de décès. « Allons dire qu’on enregistre une vingtaine de décès en une année, cela fait environ Rs 1 million. Allons dire qu’elle va accorder des allocations de maternité, des bourses d’études, une assurance, des réductions sur l’achat de pneus, la formation des chauffeurs de taxi, des activités sociales, des frais administratifs, etc. Est-ce que tout cela fait Rs 27 millions en une année ? » se demande Georges Ah-Yan.
« D’après mes calculs, Rs 12 millions seront puisées annuellement de ce fonds qui en récolte Rs 27 millions. Ce qui fait qu’environ Rs 15 millions resteront dans les caisses du Taxi Owners Welfare Fund annuellement. Que va faire le conseil d’administration du Taxi Owners Welfare Fund ? » C’est pourquoi Georges Ah-Yan réclame une diminution de la contribution de Rs 3 600 parce que « travay sofer taxi dan pins ».
Le secrétaire de l’association, Nawaze Jabokawa, souligne que les taximen sont autorisés à conduire avec un kit gaz. La raison pour laquelle les chauffeurs de taxi ont décidé d’utiliser le gaz pour carburer leur véhicule, a-t-il dit, est due au prix du carburant qui est passé à Rs 74.10 le litre.
« Les taximen ont réajusté leurs tarifs et la clientèle a diminué. Il y a actuellement environ 5 000 taximen qui opèrent dans les villes et les villages. Il y a de moins en moins de gens qui prennent le taxi. En sus de cela, les pièces de rechange, le coût d’achat d’une voiture a augmenté » déclare Nawaze Jabokawa. Il demande au gouvernement d’intervenir pour installer des pompes à gaz dans les stations-service pour que les taximen puissent les utiliser. Il souhaite aussi l’introduction d’un subside sur le prix du carburant pour les taximen.
Pour sa part, le président de l’association, Diljeet Soopaul, soulève la question de succession en cas de décès d’un taximen. D’après le règlement en vigueur, en cas de décès d’un taximen, le droit de succession revient à son épouse ou un de ses enfants. « Mais les procédures prennent plus d’une année. Que se passe-t-il si la veuve a à rembourser des emprunts durant cette période ? Nous réclamons un Fast Track pour le droit de succession », dit-il.
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