Or, contrôlé par un policier, il n’a pas soufflé dans les deux appareils comme le stipule la Road Traffic Act. Le magistrat Neeshal Jugnauth, siégeant en cour de Flacq, a rayé l’affaire vendredi. Ce dernier a expliqué que le conducteur aurait dû subir deux tests pour le souffle et que si le taux était confirmé, un test sanguin s’imposait.
Le policier qui l’avait contrôlé a indiqué que le conducteur empestait l’alcool le 10 janvier 2013. Il l’a soumis à un alcotest avec l’Ethylotest Drager 6510. Résultat : 32 microgrammes pour chaque 100 ML de souffle, soit au-dessus du seuil autorisé fixé à 23 microgrammes.
Pour avoir une deuxième mesure, le policier aurait dû lui dire de souffler dans l’autre appareil, l’Ethylotest 7110. Il a concédé en cour n’avoir pas demandé cet autre éthylotest, car le test préliminaire indiquait 32 microgrammes. Cependant, il n’y a pas trace sur papier de cette mesure.
Le policier avait réclamé un test sanguin pour vérifier l’alcoolémie. Mais le conducteur a refusé de s’y soumettre. Dans une déclaration à la police, Pravesh Kumar Hullodhur affirme : «Mo finn aksepté monn fer enn erer, mo ti bwar zis enn kan labier. Mo pa pou donn okenn lanket, mo pou dir tou dan lakour.