Métier à risque : Les sauveteurs réclament le paiement de la Diving Allowance

2 years, 7 months ago - 24 March 2022, Le Mauricien
National Coast Guard, Mauritius
National Coast Guard, Mauritius
Les commandos de la National Coast Guard (NCG) réclament l’application des mesures préconisées par le Pay Research Bureau (PRB) dont le paiement des “allowances” pour les plongées.

« Nous sommes environ 107 à 110 membres qui font des plongées dans différentes circonstances comme lors de sauvetages en mer, aux abords des cascades et des cours d’eau, entre autres. Nous mettons notre vie en danger pour sauver les autres », a expliqué un des membres.

Et d’ajouter qu’ils effectuent aussi d’autres tâches comme le nettoyage des filtres du Central Water Authority lors de grosses pluies.

Or, le PRB a recommandé qu’à chaque plongée, un membre soit rémunéré à hauteur de Rs 575. « Certains pourraient venir dire que c’est notre travail et qu’il n’y a pas lieu de nous donner une “allowance”. Mais une plongée comporte des risques. Sans compter qu’après plusieurs heures passées dans l’eau, nous ressentons des crampes et des maux de tête. C’est de notre poche qu’on achète des médicaments pour nous soulager » a souligné un autre sauveteur de la NCG. Et ce dernier de rappeler que leurs collègues de l’Anti Drugs and Smuggling Unit reçoivent une “allowance” pour les risques associés à leur métier.

Les membres de cette unité qui ont contacté Le Mauricien déplorent que la “diving allowance” pour les mois d’août et novembre dernier, et janvier de cette année, n’ait pas encore été payée. « Même les arrérages du PRB n’ont pas encore été réglés. C’est frustrant car ce n’est pas la première fois que ça arrive. Nous avons sollicité un haut gradé au PRDU, mais ce dernier n’est même pas au courant qu’on nous paie une “allowance” pour chaque plongée. Quand nous nous tournons vers notre supérieur, il fait la sourde oreille. »

Selon les sauveteurs, bien souvent « les membres du public nous critiquent et disent que nous sommes arrivés en retard pour une opération de sauvetage mais ils ne se rendent pas comptent des conditions dans lesquelles nous travaillons ». Du côté des Casernes centrales, un haut gradé au Police Headquarters a souligné qu’il se peut qu’il y ait eu du retard dans le paiement car le département concerné n’a pas reçu tous les documents nécessaires pour les mois mentionnés ci-dessus. Il demande à ceux concernés d’adresser leurs doléances à leur supérieur qui contactera le PRDU. « Le bureau du commissaire de police va faire un suivi de cette question », a assuré le haut gradé.