Mort de sir Bhinod Bacha: Le conducteur qui l’a heurté recouvre la liberté conditionnelle

1 year, 6 months ago - 22 June 2023, lexpress.mu
Mort de sir Bhinod Bacha: Le conducteur qui l’a heurté recouvre la liberté conditionnelle
Pedaruthsingh Gunness a recouvré la liberté conditionnelle, ce mercredi, devant le tribunal de Rose-Hill. Il a dû fournir une caution de Rs 11 000.

Pour rappel, cet habitant de Sodnac a percuté mortellement sir Bhinod Bacha, le samedi 17 juin alors qu’il quittait l’aire de stationnement du centre commercial d’Orchard. Le conducteur a été entendu, mardi, par la police de Quatre-Bornes. En présence de son nom de loi, Me Veer Beeltah, il est revenu sur les circonstances de l’accident. Il a répété qu’il n’avait pas vu sir Bhinod Bacha. Pedaruthsingh Gunness  a raconté qu’il a regardé si la voie était libre devant lui et comme il n’y avait rien sur la route, il a négocié le virage. C’est après qu’il a réalisé qu’il a percuté quelque chose. Il s’est alors arrêté et a découvert un piéton sous sa voiture.

Accident de sir Bhinod Bacha: le conducteur maintient qu’il n’a pas vu le défunt

Pedaruthsingh Gunness, le conducteur âgé de 55 ans impliqué dans l’accident qui a coûté la vie à sir Bhinod Bacha, a été auditionné, hier, par la police de Quatre-Bornes. 

En présence de son nom de loi, Mᵉ Veer Beeltah, il est revenu sur les circonstances de l’accident. Cet habitant de Quatre-Bornes sortait de l’aire de stationnement du centre commercial Orchard lorsqu’il a renversé sir Bhinod Bacha, résident d’Orchard Tower. Pedaruthsingh Gunness dit qu’il a vérifié si la voie était libre devant lui et comme il n’y avait rien, il a négocié le virage. Il a alors constaté qu’il avait percuté quelque chose. Il s’est arrêté et a vu un piéton sous sa voiture. Pedaruthsingh Gunness est détenteur d’un permis de conduire depuis 30 ans et c’est la première fois qu’il a un accident, selon ses dires. Un témoin a aussi été entendu dans cette affaire le jour de l’accident. La police pense que Pedaruthsingh Gunness était au téléphone au moment de l’accident, ce qui l’aurait pu le distraire. Le quinquagénaire le nie et se dit disposé à remettre son téléphone portable pour des analyses. 

Pour rappel, le samedi 17 juin, dans l’après-midi, sir Bhinod Bacha a été renversé alors qu’il revenait du supermarché. Grièvement blessé à la tête, le conseiller spécial du Premier ministre a été transporté à l’hôpital Victoria, à Candos. Il n’a pas survécu à ses blessures.

Accident de Bhinod Bacha : le conducteur obtient la liberté conditionnelle

Pedaruthsingh Guness, le conducteur impliqué dans l’accident ayant coûté la vie à sir Bhinod Bacha (81 ans), a obtenu la liberté conditionnelle, après avoir fourni une caution de Rs 11 000.

Le conducteur, âgé de 55 ans, a été traduit devant tribunal de Rose-Hill hier, où une accusation provisoire d’homicide involontaire a été retenue contre lui. La police n’a, cette fois, pas objecté à sa remise en liberté conditionnelle. 

Dans sa version des faits, le conducteur a déclaré qu’il n’a pas vu l’octogénaire et qu’il ne s’attendait pas à voir quelqu’un marcher au milieu du chemin.

La police de Quatre-Bornes est en présence des images d’une vidéo ayant enregistré l’accident.

L’ex-Senior Adviser au bureau du Premier ministre aurait fait signe pour alerter le conducteur de sa présence, mais le quinquagénaire ne l’aurait pas aperçu et devait continuer de rouler. Il a alors renversé le piéton.

En se basant sur ces images, la police soupçonne que le conducteur regardait quelque chose dans son véhicule sans porter attention à ce qu’il y avait devant lui, ou qu’il ne regardait que d’un côté du chemin pour sortir, sans prêter attention au côté opposé, d’où venait sir Bhinod.

De plus, il ne s’est pas arrêté sur la ligne blanche pour regarder des deux côtés.

Lors de son interrogatoire, Pedaruthsingh Gunness a aussi précisé que ce drame est un accident « et pas un acte prémédité ».

L’habitant de Sodnac dit ne pas connaître personnellement sir Bhinod Bacha et qu’il n’a jamais eu de problème avec lui dans le passé. La police croit aussi à la thèse d’accident à ce stade.