Cette initiative s’inscrit en marge de la campagne de la police pour freiner la hausse d’accidents mortels sur nos routes. Cent huit morts ont été enregistrés depuis le début de l’année au dimanche 27 septembre, soit dix de plus que durant la même période l’année dernière.
L’exercice avait aussi pour objectif de cibler des véhicules suspects, des conducteurs qui transporteraient des articles prohibés et encore ceux qui ne détiendraient pas de permis de conduire ou détenant de faux permis. À l’issue de l’opération qui a pris fin vers 12h30, 113 contraventions, dont 15 par des effectifs de la police de l’Environnement, ont été dressées pour diverses offenses.
L’opération Make Safe s’est déroulée sous la direction de l’assistant-commissaire de police Rajcoomar Seebah, Divisional Commander, et d’autres officiers, dont le surintendant Yeshwantdev Cally.
Barrages routiers sur les autoroutes M1 et M2
L’exercice a mobilisé tous les policiers de cette division, dont ceux de la force régulière, de la Divisional Supporting Unit, de l’Emergency Response Service, de la Criminal Investigation Division et de l’Anti-Drug and Smuggling Unit.
La Metropolitan Police de la division Nord a aussi reçu le soutien de la Special Mobile Force, de la Special Supporting Unit et de la National Coast Guard. Des éléments de la Traffic Branch, ceux de la police de l’Environnement et des chiens renifleurs de la police étaient également sur le terrain.
L’hélicoptère Fennec de la police a également survolé la région pendant l’exercice. Il a ainsi localisé des plants de cannabis dans la région du morcellement Raffray, à Terre-Rouge.
Outre cet exercice, de nouvelles dispositions ont été prises au sein de la Traffic Branch, aux Casernes centrales. C’est ainsi qu’à partir de 22 heures chaque soir et jusqu’à 6 heures le lendemain, des barrages routiers sont installés sur les autoroutes M1 (Plaine-Magnien–Port-Louis) et M2 (Port-Louis–Grand-Baie). Les hommes de la Traffic Branch ont la collaboration des éléments de la Special Supporting Unit au cours de cette opération.
L’idée de ces barrages vise à contrôler la vitesse, à dissuader des conducteurs enclins à commettre quelque infraction et éventuellement à détecter ceux qui s’apprêteraient à commettre des actes répréhensibles. Soulignons que 10 898 véhicules ont été flashés pour excès de vitesse depuis la réactivation des speed cameras (49) le 6 septembre.