Pot-de-vin allégué : Le motocycliste n’a pas encore déposé de plainte officielle

De plus, le motocycliste qui a payé le pot-de-vin n’a pas encore déposé de plainte auprès de la police ou de l’ICAC.

Selon une source aux Casernes Centrales, une équipe d’enquêteurs a tenté de prendre contact avec l’homme en question, mais son téléphone portable était éteint. Il aurait, par personne interposée, indiqué son intention de ne plus porter plainte, selon la même source.

Par ailleurs, en vertu de la PoCA, l’ancien motard de la police, qui a accepté un pot-de-vin de Rs 1 000, est passible d’une forte amende, de la prison ainsi que du risque de perdre son emploi au sein de la MPF. Cependant, la personne qui a donné le pot-de-vin risque également d’être poursuivie.

Riche-Terre : enquête sur un motard de la police pour Rs 1 000

Les Casernes centrales ont initié une enquête interne après la diffusion d’une vidéo sur les réseaux sociaux montrant un motard de la Traffic Branch acceptant un pot-de-vin allégué de Rs 1 000.

Le délit aurait été commis à Riche-Terre. Les informations glanées du côté des Police Headquarters laissent entendre que le policier aurait interpellé un motocycliste et devait le verbaliser pour infraction au code de la route. Ils se sont alors rendus sur le parking d’un centre commercial plus loin pour les procédures. C’est alors que le motocycliste a sorti son cellulaire pour filmer la scène discrètement.

Lors des échanges, le policier a déclaré « gran mersi mo pran enn zafer, mo ena enn travay mason ki pe fer. Sa ki pe tir ou dan bez. Ou pa enn dimoun ki pe asiz dan lakaz ou bwar ou sou. Ou travay tou le-zour. »

Le motocycliste a interrompu le motard en disant, « mo ena zis mil roupi ». Son interlocuteur lui a répondu : « Pa fer nanye. Mo pa pe fer bezer avek ou. Mo pe pran zis sa mil roupi-la. Pran ou motosiklet ale .»

Le motocycliste n’a pas dénoncé le policier, mais il a préféré diffuser une partie de la scène sur les réseaux sociaux. Il est fort possible que l’ Independent Commission Against Corruption (ICAC) convoque le motocycliste pour des explications. Alors que dans un premier temps, le motard risque une sanction disciplinaire.

Bribe allégué : le motard de la police transféré, l’affaire référée à l’ICAC

Le motard de la police, impliqué dans une affaire de bribe allégué, a été muté, et ce, quelques heures après après la diffusion d’une vidéo sur le réseaux sociaux.

Cet enregistrement de 44 secondes, révélé ce lundi 11 septembre par lemauricien.com, montre un motard en uniforme de police parler d’une somme de « Rs 1 000 » à un motocycliste. Selon nos sources, il pourrait s’agir d’un automobiliste pris en contravention.

Contacté à chaud après la parution de cette vidéo, l’inspecteur Shiva Coothen, du Police Press Office, avait dans un premier temps soutenu ne pas être au courant d’une quelconque vidéo en circulation. Il avait d’emblée informé que le motocycliste devrait dénoncer le policier à l’ICAC.

Toutefois, le PPO indique ce matin que le policer a été formellement identifié par la Trafic Branch, où il était posté avant d’être muté.

L’enquête initiée pour “public official using office for gratification”, sous l’article 7 (1) de la PoCA, a été confiée à la Commission anticorruption (ICAC).

« Mo pa pe fer bezer avek ou. Mo pe pran zis sa Rs 1 000-la. Ale, pran ou motosiklet ale », a déclaré le policier dans la vidéo.