C’est ce qui ressort de la réunion tenue entre les différentes parties concernées, mercredi dernier.
« Nous irons porter plainte à la police, car au niveau du ministère, (les préposés) affirment n’avoir pas reçu de plaintes des chefs de gare, malgré les nombreuses plaintes logées auprès de la National Transport Authority (NTA) », déplore Nitin Jeeha, l’un des conseillers du village.
En effet, cela fait plusieurs semaines que les habitants de cette localité dénoncent, notamment par voie de presse, le non-respect des horaires des autobus desservant la région. De même que le manque communication des compagnies de transport.
Ainsi, plaider l’ignorance du problème – faute de plaintes officielles atterrissant en leur siège – relève d’un profond manque de considération du ministère dirigé par Alan Ganoo, font comprendre les habitants de St-Hubert.
Les habitants de la région de St-Hubert lancent un nouvel ultimatum aux autorités responsables du transport en commun : une seconde grève de la faim si les autorités ne trouvent pas une solution. L’idée d’un rassemblement élargi est également évoquée.
Exaspérés, ils réclament en outre la mise sur pied urgente d’un board disciplinaire et une meilleure structure de travail des autobus, notamment sur les lignes St-Hubert/Mahébourg et St-Hubert/Curepipe.
De plus, selon le conseiller, les bus individuels, « fer seki zot anvi », martèle-t-il. « Avec la rentrée des classes, ce sera pire ».
Time-table conjoint fixé
Du côté du ministère du Transport, on confirme qu’une réunion de consultation a été organisée avec les propriétaires des autobus individuels et qu’un « time-table » conjoint sera fixé, afin de soulager les habitants de la localité. Un préposé du ministère demande aussi aux chefs de gare ainsi qu’à la NTA de « jouer le jeu », afin qu’une solution soit trouvée rapidement.
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