Produits pétroliers: grogne autour de l’octroi prochain d’un contrat de Rs 700 millions

4 years ago - 18 December 2020, lexpress.mu
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L’exercice d’appel d’offres concernant le ravitaillement en «Dirty Petroleum Products» n’est pas au goût des soumissionnaires après l’entrée en jeu d’une société ayant déjà fait affaire avec la STC.

Le contrat pour l'approvisionnement en Dirty Petroleum Products comme l'huile lourde, utilisée pour la production d'électricité, pour la période du 1er février 2021 au 31 janvier 2022, est en passe d'être alloué. Officiellement, les offres sont toujours en cours d'évaluation au niveau du Central Procurement Board (CPB). D'ailleurs, c'est ce qu'une préposée officielle de la State Trading Corporation (STC) nous a affirmé, hier.

La date limite pour soumettre les offres était initialement le 17 novembre, avant d'être repoussée au 23 novembre, si l'on en croit le site Internet de l'e-procurement. Quant à l'ouverture des enveloppes, elle s'est déroulée en ligne, le 25 novembre.

Mais cet exercice d'appel d'offres international fait déjà jaser. L'entrée en scène d'une nouvelle venue dans le circuit, une société enregistrée à Maurice en 2016, interpelle. Selon nos premiers recoupements, elle serait une filiale d'un fournisseur qui a déjà fait affaire avec la STC et elle aurait même fait l'offre la moins élevée.

Et tout ça n'est, bien entendu, pas au goût des autres soumissionnaires. À savoir que c'est PetroChina International (Singapore) Pte. Ltd, qui approvisionne le pays en Dirty Petroleum Products depuis le 1er août 2019, en remplacement de Mangalore Refinery and Petrochemicals Limited. Dans un premier temps, le contrat n'avait pas été alloué en raison du jugement de la Cour suprême dans l'affaire STC vs Betamax en mai 2019. Au final, la STC et le CPB ont convenu à un achat d'urgence, à la suite de quoi, le contrat a été alloué à PetroChina International (Singapore) Pte Ltd.

Cette société a bénéficié, six mois plus tard, d'un renouvellement de contrat à l'expiration du premier, soit le 31 janvier dernier. Un tel contrat sur un an vaut Rs 708 millions.