En effet, quatre nouvelles zones seront bientôt couvertes, ce qui augmentera à 66 le nombre de caméras sur nos routes. Le ministère des Transports recherche actuellement un fournisseur pour ces quatre caméras, incluant les modules pour les faire fonctionner, ainsi que les pièces de rechange.
Ces caméras, selon le contenu de l'appel d'offres, serviront à prendre des clichés des véhicules qui dépassent les vitesses autorisées. Par la suite, la photo, présentant les informations de l'infraction au code la route, à savoir le lieu, l'heure et la vitesse, sera envoyée à la police, sous format JPEG, via un réseau crypté, et qui fonctionnera grâce à un routeur sans fil, muni d'une carte SIM. C'est un serveur qui générera les documents sur lesquels apparaîtront les informations relatives à l'infraction. Le véhicule sera lui, identifié par un autre serveur, celui de la National Land Transport Authority.
Selon les spécifications, la caméra devra disposer d'une calibration entre 40km/h et 110 km/h. D'ailleurs, le fournisseur devra également installer les caméras selon les directives du ministère, et des autres autorités impliquées dans cette opération. La caméra et son flash devront être fixés sur une seule colonne, et non sur trois colonnes comme c'est le cas actuellement.
L'appareil devra disposer d'un laps de temps de 0,4 seconde et pouvant prendre des clichés entre 10 mètres et 150 mètres. De plus, le capteur devra être en mesure d'enregistrer les vitesses à compter de 15 km/h et ce jusqu'à 300 km/h. Résister à une forte humidité et aux rafales cycloniques de 280 km/h. Opérer de jour comme de nuit et être capable d'identifier un véhicule et sa plaque d'immatriculation.
Les soumissionnaires ont jusqu'au 22 février pour se manifester. Les entreprises qui pourront fabriquer partiellement ou intégralement les appareils, auront une marge préférentielle quant au choix final, lors de l'évaluation des offres.
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