Il y avait eu mort d’homme dans cet accident. L’accusé avait plaidé non coupable.
Le délit remonte en mars 2007. Lors de son témoignage sous serment, l’accusé a affirmé que le jour de l’accident, il y avait une pluie torrentielle et la route était glissante.
Selon lui, la route où la collision s’est produite était très étroite avec des champs de cannes sur les deux côtés et nul ne pouvait voir les véhicules qui venaient dans le sens opposé. Le prévenu a ajouté que les cannes se penchaient sur la route et il ne pouvait pas conduire complètement sur le côté gauche. Il roulait quand le motocycliste est apparu devant lui. L’accusé a déclaré qu’il a freiné mais malheureusement la route était glissante et il n’a pu éviter le pire. Il a maintenu que l’accident n’a pas eu lieu en raison de son imprudence. Lors de son contre-interrogatoire, il y a eu plusieurs contradictions.
La cour a pris en considération l’impact qui a été d’une rare violence. L’accident est survenu à un virage et c’était difficile pour l’accusé de voir les véhicules venant de la direction opposée. Il est incontestable qu’il pleuvait énormement au moment des faits.
La cour n’a pas trouvé le témoignage de l’accusé digne de foi car il y avait beaucoup de contradiction. La justice reproche à l’accusé de n’avoir pas été prudent dans de telles circonstances et cela a entrainé mort d’homme.