Ce dernier est candidat à l'élection des membres de l'exécutif de ce syndicat dans le secteur du transport se déroulant demain. La déposition consignée au poste de police des Line Barracks par Imzad Beeharry et Alain Kistnen accuse la direction de cette compagnie d'autobus d'outrepasser et de violer les dispositions de l'Employment Relations Act et de vouloir victimiser ce syndicaliste.
En marge des élections de demain, le Group Administrative Manager et HR Manager de UBS, A. F. Mallam-Hasham, s'est permis jeudi d'écrire officiellement au secrétaire de l'UBIW en vue de l'infomer que la compagnie ne reconnaîtrait pas l'élection d'Imzad Beeharry en tant que membre de l'exécutif de ce syndicat. Les dirigeants de l'UBIW s'insurgent contre cette démarche, car « koumadir dapre patrona UBS, seki patron ki deside kisannla bizin reprezantan travayer ».
Imzad Beeharry, qui avait été élu président de l'UBIW en 2015, a été licencié par UBS en 2017 en raison précisément de ses activités syndicales. Ce limogeage est contesté devant la Cour industrielle, car l'UBIW avance que UBS n'avait pas digéré la victoire syndicale, avec Imzad Beeharry en tant que principal architecte au référendum de 2017. « Cette lettre de UBS est une escalade dans les actes d'intimidation du patronat contre des syndicalistes et des employés. Patrona UBS oule ki bann sindakalist devinn a so servis, ek non o-servis travayer », font comprendre Ashok Subron et Alain Kistnen en marge de la déposition d'hier.
Le droit d'être candidat
Au sein de l'UBIW, l'on soutient que « Imzad Beeharry a parfaitement le droit de se porter candidat à l'élection des membres de l'exécutif vu que son licenciement est remis en cause en cour. Les Rules and Regulations de l'UBIW et l'Employment Relations Act lui confèrent ce droit. Se patron UBS ki pa gayn drwa anpes Imzad Beeharry ekzers so drwa sindikal an voilasion Section 29 Employment Relations Act. Se patron UBS ki pa gayn drwa interfer dan eleksion enn sindika, selon Section 30 Employment Relations Act. Se patron UBS ki pa gayn drwa diskriminn ek viktimiz travayer, selon Section 31 Employment Relations Act ».
Notons que depuis la promulgation de l'Employment Relations Act en 2009, toute violation des droits syndicaux est considérée comme un police case avec des délits au criminel et arrestation.
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