Reproches et critiques contre la TBS : aucune plainte officielle, selon le directeur

Les usagers font notamment état de « retard » dans les horaires des autobus, du comportement qualifié de « déplorable » des employés de cette compagnie. Ou encore de la « conduite dangereuse » de certains chauffeurs. Des dénonciations qui égratignent la réputation du TBS.

Contacté à ce sujet, le directeur de la compagnie, Viraj Nundlall, soutient qu’à son niveau, il n’y a « aucun problème », puisque la compagnie n’a reçu aucune complainte officielle.

En cas de plainte, assure-t-il, TBS s’engage à vérifier aussitôt les faits et à prendre les mesures correctives qui s’imposent.

« Notre mission première est de servir le public. Si nous recevons des complaintes, il est normal que nous intervenions. Mais il en est ainsi seulement si nous sommes informés autrement que sur les réseaux sociaux », affirme le directeur.

Arrêts futiles.

La semaine dernière, une jeune femme s’est plainte sur Facebook du comportement d’un chauffeur de cette compagnie qui, selon elle, ne se serait pas arrêté pour la prendre. Les commentaires accompagnant le post n’ont pas tari d’éloges la compagnie d’autobus qui désert principalement le nord.

Mi-mars, un écolier de 10 ans avait été déposé à plus de 3 kilomètres de sa destination sans que le chauffeur et son receveur ne puissent discerner que l’enfant pourrait être en danger. A cet effet, un préposé de la compagnie avait assuré qu’une enquête et que des sanctions tomberaient si besoin est.

De son côté, Viraj Nundlall affirme que, jusqu’ici, aucune plainte n’a été déposée. Toutefois, la compagnie aurait décidé de tirer cette affaire au clair en visionnant les cameras installées au sein de l’autobus. Il s’est avéré, selon le directeur, que l’enfant n’aurait jamais appuyé sur la sonnette.

« Si l’enfant avait prévenu le receveur, nous sommes pratiquement sûr qu’il ne se serait jamais retrouvé seul sur cette route », rassure le directeur. 

Une autre plainte concerne les retards que prennent les autobus en s’arrêtant pour des raisons futiles. « Zot arete lor Triolet, aste dipin, gato, pran sigaret dan laboutik kouma dir li normal pou zot. Ou asize dan bis atann kan li pou ale », a relaté un fonctionnaire, qui emprunte les autobus de cette compagnie depuis plus de 10 ans.

« Pourtan ena camera dan bis. Pa kone sipa bann responsab pa trou zot sinema », poursuit-il.

Les horaires « rarement respectés » des autobus dérangent dans le nord. A Trou-aux-Biches, principalement durant le week-end, il faut attendre le bus pour plus d’une heure, observent des habitants.

« Zot al dormi lor laplaz. E kan zot revini, zot rape lor sime pou ratrap zot retar », déplorent ces derniers.