La victime a déclaré qu’un groupe de policiers l’ont dépouillé de plus de Rs 325,000. C’est quand le jeune homme a raconté son calvaire à son père, que le policier a été arrêté.
Si des rumeurs de ces cas circulent dans la police, il y a peu de plaintes formelles et les délits restent impunis.
Est-ce que la police ou la Commission anticorruption pourra mettre derrière les barreaux les policiers véreux, du moins dans le cas de cet employé de la CWA, victime d’une bande de policiers bien organisée ?
En tout cas, cette pratique est bien établie dans la police depuis longtemps. Et ce n’est pas la première fois qu’un policier use de son poste pour des gains personnels.
Toutefois, le prouver devient un exercice difficile quand personne ne veut témoigner par peur de représailles… Même les policiers qui voient parfois des transactions louches dans leur entourage immédiat, préfèrent garder le silence, ne sachant à qui faire confiance, nous expliquent plusieurs policiers. D’autres diront qu’ils préfèrent ne pas s’en mêler de peur d’être transférés.
Si les rumeurs circulent beaucoup dans la police à cet effet, la hiérarchie de la police ne peut souvent appliquer qu’un transfert vers la SSU ou la SMF pour que ces policiers n’aient plus de contact direct avec les enquêtes, donc aucun moyen de pression sur la population.
Mais la plupart des cas qui sont connus par beaucoup de policiers restent impunis, ce qui crée beaucoup de frustration.