Voitures d’occasion: Attention à la nouvelle arnaque

Sailesh, un maçon âgé d’une trentaine d’années, a, quant à lui, eu moins de chance. Il dit avoir perdu Rs 35 000 après être tombé dans le piège d’un escroc. Dans les deux cas, le modus operandi est le même.

Plusieurs annonces concernant la vente de diverses voitures d’occasion sont publiées sur des groupes Facebook. Pour plus de détails, la personne postant l’annonce demande aux intéressés de la contacter par mail. Trois de ce type d’offres attirent Anne-Lise. Elle contacte chacun des trois propriétaires. Une première réponse tombe. Le propriétaire en question réclame Rs 130 000 pour un Toyota Vitz ayant une transmission automatique. Elle date de 2014 et le kilométrage est de 70 500 kilomètres.

L’offre est alléchante. Un peu trop même. Le propriétaire justifie le prix en disant qu’il a obtenu un poste à l’étranger, ce qui explique l’urgence de vendre la voiture. «Je ne la vends pas pour de l’argent car elle vaut plus que ça», écrit-il, tout en précisant que la voiture est dans un état parfait. Il explique qu’il a demandé à son voisin de compléter les démarches pour la vente. Sauf que ni le nom ni l’adresse du fameux voisin ne sont indiqués.

Les coordonnées d’Anne-Lise sont ensuite requises, mais elle a choisi de ne pas passer à l’étape suivante. La raison ? Elle a également eu un retour de la part des deux autres propriétaires de voiture qu’elle a contactés. Fait notable : les réponses sont identiques. Il y a donc la même raison justifiant le prix abordable et c’est également un voisin qui complétera les formalités.

Sailesh, lui aussi intéressé par l’une de ces offres, a malheureusement envoyé ses coordonnées. La prochaine étape consiste à remettre une partie de la somme au «voisin» et le lieu de rendezvous est choisi préalablement. Sauf que tout juste après avoir reçu la somme, la personne a pris la poudre d’escampette.

«Mo koné mo’nn fané. Linn montré mwa bann papié mo finn krwar li. Mo dimann lézot dimounn fer atansion. Li difisil pou mo regagn sa larza-la parski mo pa konn dimounn la so vré nom», regrette le trentenaire.