La Financial Services Commission (FSC), malgré son engagement initial de commencer les remboursements sous une semaine, éprouve des difficultés à honorer cette promesse en raison de la complexité accrue du processus de vérification.
Actuellement, la police a listé 200 voitures endommagées, tandis que la FSC a reçu pas moins de 400 plaintes, sans compter celles déposées directement auprès des compagnies d’assurances. Face à cette marée de réclamations, la FSC se trouve confrontée à une tâche complexe consistant à trier les cas légitimes parmi cette multitude de demandes. Les procédures de vérification sont en cours, mais les retards s’allongent, suscitant des préoccupations quant à la rapidité avec laquelle les propriétaires de voitures touchées pourront être effectivement indemnisés.
La FSC, ayant tout juste terminé l’étape de finalisation des procédures et des modalités, a demandé aux compagnies d’assurances de nommer un employé dédié à ce dossier. Cependant, des doutes subsistent quant à l’efficacité de cette mesure, étant donné que les compagnies d’assurances doivent également traiter d’autres types de réclamations. Les étapes nécessaires, telles que l’évaluation des dommages, la recherche de pièces de rechange et la négociation des coûts pour les véhicules réparables, contribuent à prolonger la durée avant un déboursement effectif.
D’autre part, alors que la FSC s’efforce de traiter toutes ces demandes enregistrées à la suite des inondations, les compagnies d’assurances s’inquiètent de la manière dont ces demandes seront évaluées pour éviter tout abus. Les procédures de vérification doivent être rigoureuses pour garantir que seuls les cas légitimes sont indemnisés, afin d’éviter toute exploitation opportuniste de la situation.
Le ministre Padayachy avait annoncé que, si un véhicule est endommagé de manière irréversible, le gouvernement, par l’intermédiaire de la FSC, rembourserait la totalité du montant assuré. Cependant, pour les véhicules réparables, le propriétaire ne recevra que le montant évalué par la FSC pour les réparations. Bien que l’argent soit disponible, certaines compagnies d’assurances se disent encore dans le flou quant au processus de remboursement.
Par ailleurs, un aspect négligé semble être la question du «loss of use» pour les propriétaires dont les voitures ont été endommagées. Ceux qui détiennent une assurance tous risques ont généralement droit à un véhicule de remplacement, étant privés de l’utilisation de leurs voitures dans ces situations. Cependant, les compagnies d’assurances s’interrogent sur la manière de procéder dans de tels cas, laissant planer des incertitudes sur ceux qui en feront les frais.
En fin de compte, ceux concernés, actuellement plongés dans une période d’attente prolongée, espèrent toujours que la lumière au bout du tunnel ne tarde pas trop à apparaître, mettant ainsi fin à cette période d’incertitude difficile.
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