Iframac : les Employés Veulent des Garanties Avant de se Prononcer

il y a 9 années, 1 mois - 16 Septembre 2015, lexpress.mu
Archive Photo: Iframac workers
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Ils ne comptent pas se prononcer sur la proposition de Yacoob Ramtoola, l’administrateur spécial du groupe BAI, tant qu’ils n’auront pas obtenu certaines garanties.

Les employés d’Iframac ont fait part de leur requête à leurs représentants syndicaux qui ont eu une rencontre avec l’administrateur spécial ce matin. Ce dernier est chargé d’informer les concessionnaires Leal, IMC, Axess et Mecom qui, selon le deal, devront reprendre chacun une partie d’Iframac, des craintes et requêtes des employés.

D’abord, les employés demandent que leur nouvel employeur leur donne un temps d’essai pour voir si l’adaptation au sein de ces entreprises, qui ont longtemps été leur concurrentes, se passe bien. Au cas contraire, ils demandent à avoir l’assurance qu’ils pourront par exemple, prendre un early retirement.

Autre revendication : les employés réclament le droit d’être syndiqués. Ashok Subron, représentant syndical des employés d’Iframac, insiste pour qu’une compensation soit payée à ceux qui ne veulent pas poursuivre l’aventure avec les autres concessionnaires.

Dans l’entourage de la firme BDO, l’on affirme que les requêtes ont été transmises aux concessionnaires. Ces derniers devront se prononcer ce mardi 15 septembre puisqu’une réunion est envisagée entre l’administrateur spécial, les représentants des travailleurs et le ministre des Services financiers, Roshi Bhadain dans les heures qui suivent.

«Pour le moment rien n’est définitif. Les employés ne se sont pas prononcés en faveur de la proposition de l’administrateur spécial. Ils attendent d’avoir ces garanties. Nous sommes très vigilants», précise Ashok Subron.

Toutefois, il nous revient que si certains employés refusent la configuration actuelle proposée par l’administrateur, ce dernier devra annuler le deal avec les concessionnaires. «Il faut que la configuration soit acceptée telle qu’elle. Par exemple, si beaucoup d’employés votent contre, cela change tout», explique une source proche du dossier.