Il sera évidemment réservé au marché américain, même si certains importateurs se feront une joie de le vendre dans l'Hexagone.
Après visionnage des photos du nouveau Ford Bronco Raptor, on se dit que Mad Max est de retour au pays de l'oncle Sam ! Ford a choisi, comme la plupart de ses concurrents (Jeep, Dodge, Chevrolet...), un terrain désertique et aride pour illustrer le franchisseur, particulièrement attendu aux Etats-Unis, où les ventes du Bronco "classique" explosent et atteignent déjà des sommets.
Avant toute chose, sachez que ce monstre, nous ne l'aurons pas. Malgré une politique de mondialisation qui nous a apporté les Mustang et Explorer, Ford conserve quelques produits spécifiques au marché américain : F150 en tête, suivi du Bronco. Le Raptor, Ce gros bébé de 4,85 mètres de long pour 1,98 mètres de large et 2,6 tonnes a été taillé pour affronter les pires sévices en tout-terrain...
Le V6 plutôt qu'un V8
Il y avait probablement de la place pour caser un V8 sous le capot, mais Ford en a décidé autrement. La marque à l'ovale bleu fait de plus en plus confiance au six cylindres, que ce soit sur le grand F150, la supercar GT et maintenant le Bronco Raptor, le "plus puissant des Bronco" à date. Pour l'heure, Ford n'a pas encore levé le voile sur les caractéristiques définitives, même si l'on devrait avoir une cavalerie avoisinant les 405 ch.
Ford a fait appel à des spécialistes pour les trains roulants : Dana pour les essieux rigides, Fox pour les suspensions avec des amortisseurs à réservoirs déportés pour l'hydraulique. Le débattement est pour le moins généreux : 33 cm devant, plus de 35 cm derrière !
En comparant le Bronco Wildtrack (déjà plus large qu'un Bronco "classique) avec ce Bronco Raptor, on se rend vite compte des changements, notamment au niveau des voies très élargies, de la hauteur de caisse ou encore des protections de soubassements. Ford a par ailleurs entièrement revu la face avant : bouclier, ailes et capots sont pensés pour apporter un flux d'air frais au moteur, qui semble effectivement à l'étroit sous ce large capot.
Evidemment, s'agissant d'un Bronco, il est toujours possible de démonter le toit, mais aussi les portes : une fois retirées, elles sont ensuite stockées à bord dans des sacs de protection. Une fois désossé comme un vulgaire véhicule volé, le Bronco Raptor ressemblerait presque à une auto qui aurait sauté une étape dans l'usine d'assemblage ! Mais ce choix n'est pas dû au hasard : le concurrent le plus direct, le Jeep Wrangler, peut également faire voyager ses occupants à l'air libre. Attention, en revanche, à la session de nettoyage après une sortie en tout-terrain... pas sûr que l'écran tactile et certains éléments apprécient.
Les concurrents du Ford Bronco Raptor
La concurrence n'est pas immense pour le Bronco Raptor, mais elle est très rude. Elle se compose principalement du Jeep Wrangler Rubicon 392 et du Land Rover Defender V8. A un peu moins de 70 000 dollars hors taxes fédérales supplémentaires, le Bronco n'est pas donné. Le surcoût par rapport à la version Wildtrack atteint en effet les 20 000 dollars ! Pour autant, il reste plus accessible que le Wrangler Rubicon 392 (5000 dollars de moins), mais le Jeep a droit, lui, à un gros V8 sensiblement plus puissant. Le Defender V8, quant à lui, débute carrément à plus de 100 000 dollars, mais là encore, l'Anglais peut jouer la carte du V8 (compressé) quand le Bronco n'a "que" le V6 3.0 Ecoboost. Il n'est pas sûr, toutefois, que la clientèle soit sensible à cet argument pour un tel écart de prix, même si les deux modèles n'ont probablement pas tout à fait la même philosophie, le Defender pouvant être plus facilement "urbain" que son rival américain.
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