New Iframac Motors Ltd: E.A.L Man Hin se Positionne
En effet, ses représentants sont arrivés à la dernière minute lundi, juste avant que débute la rencontre entre les Sud-africains et les employés de New Iframac Motors. Ils proposent d’être le partenaire de la firme mauricienne. Mais les autorités leur ont fait part de l’avancée des discussions entre New Iframac Motors et FleetAfrica. Du coup, ils ont présenté leur proposition en présence des deux sociétés.
«Une possible synergie entre les trois firmes est intéressante»
«Nous voulions un partenariat avec New Iframac Motors. Mais une possible synergie entre les trois firmes est intéressante. Nous attendons que les autorités reviennent vers nous», explique Andrew Liu Man Hin, Chief Executive Officer (CEO) d’E.A.L Man Hin Ltd, interrogé par l’express. Au Parlement mardi 1er sepetembre, le ministre des Services financiers Roshi Bhadain a confirmé les intentions d’E.A.L Man Hin en répondant à une question du leader de l’opposition.
L’administrateur spécial Yacoob Ramtoola explique, pour sa part, que plusieurs opportunités s’offrent à New Iframac Motors. Il ajoute que les choses devraient se préciser dans les jours à venir. «Il est possible que New Iframac Motors s’allie à FleetAfrica uniquement, à E.A.L Man Hin uniquement ou aux deux en même temps», poursuit l’administrateur.
Réunion pour discuter du sort des employés d’Iframac
FleetAfrica aurait fait une demande auprès des autorités afin d’obtenir des garanties avant de présenter sa proposition. «La société veut, par exemple, connaître le nombre de véhicules qui pourront être dans la flotte avant de faire sa proposition», affirme une source proche du dossier. Mais le gouvernement aurait fait comprendre qu’il ne peut pas accorder cette garantie.
Ashok Subron, représentant syndical des employés d’Iframac a, lui, indiqué avoir une réunion avec le ministre des Services financiers le mercredi 2 septembre pour discuter du sort des employés. «Nous demandons au gouvernement de soutenir la compagnie autogérée parce que l’autogestion avait été proposée avant que FleetAfrica ne se manifeste», affirme le syndicaliste.
Interrogé, Kamolego Mmutlana, CEO de FleetAfrica, n’a pas souhaité intervenir. “I cannot talk to you forthe time being as I am passing through immigration…I need to go, sorry.” Une réponse intrigante puisqu’il avait affirmé qu’il ne repartirait que dans une semaine.
