New Iframac Motors: Premiers Couacs?

il y a 9 années, 3 mois - 21 Août 2015, lexpress.mu
New Iframac Motors: Premiers Couacs?
L’opération de sauvetage d’Iframac est-elle réalisable ? La proposition d’un employee buy-out semblait être la solution à la menace de perte d’emplois.

Pour que ce projet aboutisse, il faut une bonne collaboration entre employés, argumentent les syndicalistes et économistes. Or, des couacs se feraient déjà entendre, d’après certains employés.

Selon eux, des difficultés commencent à se manifester avec quelques autres employés qui auraient pris contact avec d’autres compagnies pour servir d’intermédiaires entre ces dernières et les marques représentées par Iframac. Sollicité à cet effet, le ministre des Services financiers et de la Bonne gouvernance Roshi Bhadain a répondu: «Je ne suis pas au courant.»

Pour sa part, le syndicaliste Ashok Subron indique ne pas pouvoir confirmer ce problème. «Il y a plusieurs vested interests qui agissent pour causer des préjudices aux employés», soutient-il.

Entre-temps, à la suite d’une demande de Roshi Bhadain, les employés ont préparé un business plan qui devra être présenté au Conseil des ministres pour que New Iframac Motors puisse être opérationnelle. «Le business plan est prêt et a déjà été envoyé au ministère. Nous attendons donc une rencontre avec le ministre pour en discuter», dit Ashok Subron.

Deux business plans présentés

Si les employés ont espoir que le projet d’employee buy-out fonctionne avec l’aide du gouvernement, la perte des marques représentées par Iframac pourrait être une difficulté. Cette éventualité a été considérée par les employés, d’où la nécessité de présenter deux business plans: option A, les marques restent, option B les marques partent. «Il ressort que Peugeot s’est retiré mais le business plan devra passer par le Conseil des ministres en premier lieu», déclare Ashok Subron.

De son côté, Roshi Bhadain souligne que comme il n’était pas au pays, il n’a pas encore vu le business plan.

Le ministre des affaires étrangères Etienne Sinatambou précise, pour sa part, n’avoir fait aucun déplacement vers l’Allemagne dans le but d’entrer en contact avec le gouvernement de ce pays concernant New Iframac Motors.