Or, bon nombre d’opérateurs ne savaient pas que cette mesure était en vigueur. Pour eux, les vrais responsables sont ceux qui ne les ont pas mis au courant. Ils ont tenu à faire part de leur agacement en manifestant, ce mercredi 18 mai, à Vallée-Pitot.
Ils en ont profité pour demander au ministère du Transport et des Infrastructures publiques de clarifier les choses .Assad Aumeer, porte-parole des propriétaires de vans, estime que des stickers «ne sont pas nécessaires pour reconnaître une fourgonnette contractuelle, puisque des vignettes de la NTA qui sont déjà apposées sur le pare-brise en font déjà mention».
La réaction du ministère du transport n’a pas tardé. En effet, selon un communiqué, les contraventions déjà établies ne seront pas prises en compte.
Même du côté de la police, la confusion règne ; hier, mardi 17 mai, plusieurs policiers interrogés ont avoué leur ignorance. Il a fallu se tourner vers la Traffic Branch de la police pour qu’un responsable explique que le Government Gazette a publié cette mesure depuis le 31 mars et qu’elle est effective depuis le 1er avril.
Et quid de faire passer l’information au public ? Le responsable affirme que cela n’est pas du ressort de la police. «Il faut que chacun vérifie la Government Gazette.» Pour opérer un véhicule «contract», le propriétaire doit détenir un service «vehicle licence».
Des affiches avec le mot «contract» doivent être placées sur les portières avant et sur le pare-brise. De plus, les plaques minéralogiques avant et arrière doivent être sur fond jaune. Si un automobiliste ne respecte pas tous ces règlements, il risque de perdre son permis de conduire.
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