Ce projet de loi, dont une ébauche est en circulation actuellement, fait provision pour de nouvelles dispositions pour la force policière, notamment concernant le pouvoir d’arrêter, de saisir des preuves, d’effectuer des fouilles et le traitement et l’interrogatoire des détenus.
Ce texte de loi vise à mieux encadrer les pouvoirs de la police, fait provision pour majorer les pénalités existantes contre ceux qui refusent de donner des informations à la police. Il accorde également plus de pouvoir à la Cour pour rejeter des preuves qui ne sont pas tangibles (unfair evidence).
Aussi, le projet de loi accorde plus de protection aux témoins. Avoir des contacts avec des témoins dans une affaire criminelle devient ainsi une offense punissable par la loi.
Le projet de loi fait provision pour qu’un couple marié puisse dire toute la vérité. “It makes better provision for the competency and compellability of a person who is married to a person charged to give evidence”.
Il renforce davantage les droits de ceux qui sont victimes d’une offense. Il fait aussi provision pour régulariser l’admissibilité des confessions.
Ce projet de loi souligne que chaque officier de police doit suivre scrupuleusement les dispositions dans des cas d’arrestation. Il doit respecter les droits de la personne qu’il souhaite arrêter.
Meilleur traitement policier pour victimes et suspects
Tout suspect ou victime aura droit dorénavant à un meilleur traitement de la part de la police selon les nouvelles dispositions du Police and Criminal Evidence Bill sur lequel travaille le bureau de l’Attorney General.
“Every police officer engaged in the detection or investigation of an offence shall take all reasonable steps to ensure that a victim - (i) is treated with fairness, dignity and respect; (ii) has his complaint investigated with celerity; (iii) is kept informed of developments in the investigation; (iv) is protected from discrimination and harassment; (v) is promptly given back any personal property seized as evidence when it is no longer required.”
Le projet de loi stipule aussi qu’on ne peut pas garder une personne plus de 24 heures en cellule sans qu’une charge formelle soit portée contre elle. “A person shall not be kept in police detention for more than 24 hours without being charged.” La police aura le devoir également d’informer les proches d’une personne lorsqu’elle a été arrêtée.
“Where a person has been arrested and is detained at a police station, he shall, subject to this section, be entitled, if he so requests, to have a friend or a relative or other person who is known to him or is likely to take an interest in his welfare, informed by the custody officer, as soon as practicable, that he has been arrested and is being detained”.
Le projet de loi fait aussi provision pour l’enregistrement des interviews des personnes arrêtées. “The Attorney-General shall, not later than 18 months after the coming into operation of this section - (a) prescribe a Code of Practice in connection with the visual and sound recording of interviews of persons who are suspected in connection with the commission of an arrestable offence which are conducted by police officers at police stations or elsewhere; and (b) prescribe the arrestable offences in relation to which police officers conducting interviews are required to visually and sound record the interviews.”
Ce projet considère une offense qu’un détenu est torturé dans le but de lui extraire des informations lors d’une confession.
Finalement, toute contrariété vis-à-vis d’un enquêteur est passible d’une amende de Rs 10 000 et d’une peine de prison. “Any person who resists, opposes, molests, hinders or obstructs an enforcement or investigating officer other than a public officer who is exercising a power conferred on him by this Act, shall commit an offence and shall, on conviction, be liable to a fine not exceeding 10,000 rupees or to imprisonment”.
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