Post-BAI: une Solution Finale Trouvée pour les Employés Iframac

Pour le comité d’employés d’Iframac, mené par Rebecca Bablee, ce dénouement est une victoire. C’était, selon elle, la meilleure solution pour eux, après l’autogestion.

Contrats similaires

L’accord convenu, samedi, stipule que les contrats signés entre les employés et leurs nouveaux employeurs devront être similaires à ceux qui les liaient à la filiale du Groupe BAI. De plus, les travailleurs sont sous la protection d’une clause de non-licenciement économique d’une durée de deux ans. «Nous ne voulons pas que ces employés se retrouvent à la rue après un certain temps, explique le syndicaliste Ashok Subron. Cette clause a été un des points le plus dur à obtenir.»

Les employés bénéficieront en outre d'un temps d’adaptation de six mois. S’ils ne parviennent pas à s’intégrer à la compagnie avant la fin de ce délai, ils pourront opter pour un package qui comprendra une compensation de 15 jours de salaire par année de service et l’adhésion au workfare programme.

Sous ce programme, ils toucheront 90 % de leur salaire pendant trois mois. Ce taux diminuera à 50 % jusqu’à la fin du programme qui dure un an. Une vingtaine d’employés ont accepté cette compensation. Les conditions de celle-ci seront signées aujourd’hui.

Yacoob Ramtoola, l’administrateur spécial de la BAI, a expliqué qu’un employé qui a opté pour le workfare programme n’obtient normalement pas de compensation. Exception cependant a été faite dans le cadre de cette affaire. Par ailleurs, une trentaine d’employés d’Iframac et de ses filiales n’ont pas encore été placés chez des concessionnaires.