Privatisation des Centres de Fitness : un Comité Présélectionne les Offres de 15 Soumissionnaires

il y a 12 années, 6 mois - 3 Mai 2012, Le Matinal
Privatisation des Centres de Fitness : un Comité Présélectionne les Offres de 15 Soumissionnaires
Le projet de privatisation des centres de ‘fitness’ de la National Transport Authority (NTA) avance.

Plus d’une quinzaine de personnes ont manifesté leur intérêt pour entreprendre l’examen des véhicules au nom de la NTA.

Un comité technique a été mis en place pour examiner les ‘expressions of interest’ des intéressés et dresser une liste des présélectionnés. Les 15 soumissionnaires ont été priés de fournir au ministère concerné des renseignements supplémentaires. Le gouvernement veut savoir quels sont les équipements qu’ils pensent utiliser pour faire le ‘fitness test’ des véhicules avant d’émettre des certificats de contrôle technique. D’ici à la fin de mai, le comité soumettra la liste des présélectionnés. Ce n’est qu’à partir de là, que les autorités procéderont à un ‘tendering exercise’. Ces procédures risquent de prendre de 15 à 18 mois.

Les soumissionnaires doivent déjà avoir un lopin de terre où ils pensent construire leur bâtiment pour faire le fitness test. Il n’est pas exclu que le gouvernement loue les bâtiments qu’il possède à Cassis et Curepipe à celui qui décrochera le contrat.

Les quatre centres de fitness seront très modernes. Deux de ces centres serviront au contrôle des voitures, fourgons, taxis et motocyclettes et les deux autres seront réservés à l’examen des poids lourds. Dans le milieu concerné on indique que ces centres privés seront placés sous le contrôle d’un seul homme et qu’un nouveau poste a déjà été créé à cet effet. D’ici début 2013, les centres de fitness privés seront une réalité soit dans un délai d’un an. Les deux nouveaux centres devront être aménagés sur des terrains d’une superficie d’un arpent au minimum dans des endroits désignés par la NTA. Une des conditions imposée par la NTA c’est que les équipements devront être conformes aux normes en vigueur sur le plan international.

Les heures d’ouvertures de ces centres seront aussi changées. Les véhicules seront examinés entre 8h et 17h  en jours de semaine et de 8h à midi les samedis.

Plus de 400 véhicules sont vérifiés chaque jour. Ce chiffre risque d’augmenter car le parc automobile ne cesse d’augmenter. Ainsi, en raison du grand nombre de véhicules et du manque d’équipements de pointe, c’est de visu que sont vérifiés les systèmes de freinage, les moteurs, les clignotants, les phares ou encore le tuyau d’échappement. L’absence d’équipements est due à leur cherté. Avec l’arrivée de centres high-tech, certains contrôles, comme celui des émissions de gaz à effet de serre, pourront se faire, ce qui pourrait causer l’échec d’au moins 50 % des véhicules testés. Peu de garages mauriciens sont équipés pour certains réglages.

On souligne aussi que le contrôle d’un véhicule dans un centre de fitness privé coûtera plus cher. Cela pourrait tourner aux alentours de Rs 1 000, affirme-t-on alors qu’actuellement les conducteurs de voiture de plus de sept ans ne paient que Rs 400 pour une vérification dans les centres de l’Etat. Quoi qu’il en soit, l’idée de la privatisation est en ce moment privilégiée avec une possible imposition de frais de vérification de Rs 500.