Mercredi, Maurice célébrait la Journée internationale des enseignants et enseignantes. B.G., une étudiante de l’université Charles Telfair, à Moka, est contrainte de s’acquitter de son ticket dans un autobus de la ’United Bus Service (UBS). Or, cette même étudiante a voyagé gratuitement dans un bus de la Compagnie nationale de transport (CNT) le même jour. Cette habitante de Curepipe était sur l’antenne d’Xplik ou K, jeudi.
Dans son récit, elle raconte que, mercredi matin, elle a pris un bus de la CNT pour se rendre à la gare de Curepipe. De là, elle a embarqué dans un autre bus de la compagnie UBS pour se rendre à Moka. Mais elle a été contrainte de payer son ticket. Dans l’après-midi, en rentrant des cours, elle tombe sur un poinçonneur («ticket examiner»). Cet inspecteur m’a empêché de m’acquitter du prix du billet, mais il s’est heurté à l’insistance du receveur. «J’ai appelé ma mère qui a contacté la compagnie. C’est alors qu’un préposé lui dit qu’il ne fallait pas payer», fulmine-t-elle.
Dans une déclaration accordée au Défi Quotidien, la National Transport Authority confirme cette pratique. Le paiement du prix du ticket s’applique uniquement pour les étudiants du primaire et du secondaire, les jours fériés. Cette mesure ne concerne pas les universitaires. Un communiqué officiel sera sous peu émis par la NTA.